C’est autour d’un dîner de presse que Jean Rémy Yama, le tout fraîchement nommé sénateur de la Transition, ancien détenu, a souhaité remercier les hommes et médias qui ont toujours défendu la cause juste en dénonçant son incarcération arbitraire. Il n’a pas manqué de rappeler que cela n’était pas facile vu le système qui se dressait en face de lui.

Après avoir rendu des visites aux différents responsables des formations politiques, à l’instar de Barro Chambrier, du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Paulette Missambo, de l’Union Nationale (avant sa nomination au sénat), Jean Rémy Yama a continué son marathon de remerciements avec les hommes et femmes des médias dans un hôtel de la place, contrairement à ceux qui ont décidé de prendre la presse pour cible comme on le constate depuis quelque temps. « Ces retrouvailles ont pour objectif de vous remercier. Remercier la presse. Oui, on vous appelle le Quatrième pouvoir parce que vous êtes un pouvoir. Je vous dis merci pour tout ce que vous avez fait. Je sais que c’était difficile avant, aujourd’hui c’est un peu plus simple. Mais avant, vous avez couru des risques. Certains parmi vous ont été menacés et les plus faibles ont succombé. Et je les comprends. Même ceux qui ont succombé, je dis merci à eux aussi, parce que Dieu nous a créés tous différents les uns les autres. Il y a ceux qui résistent, il y a ceux qui résistent moins, il y a ceux qui ne résistent pas. Dieu nous a créés ainsi », a-t-il émis avec beaucoup d'enthousiasme.

Réagissant à la question sur sa nomination à la Représentation du peuple, il dit être au service de son pays pour la refondation des institutions plus fortes, surtout moins manipulables par des partisans du moindre effort et ceux qui veulent tirer le pays vers le bas. « Je pense que tous les Gabonais sont disponibles pour accompagner la transition, parce que la finalité ce n’est pas la transition. La finalité, c'est le Gabon de demain. Donc, nous devons tous, de mon point de vue, construire, voire poser les jalons au Gabon de demain », a-t-il souligné.

Elzo Mvoula