Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 juin derniers, des malfrats, non encore identifiés, seraient entrés dans les locaux du candidat déclaré à l'élection présidentielle de cette année. C'est en tout cas ce que souligne un proche du président du parti politique Gabon Nouveau (GN).

Le week-end écoulé, une note audio montée de toutes pièces et attribuée à Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la partie et la modernité, a fait le tour des réseaux sociaux. Dans cette note audio, on pouvait entendre Barro Chambrier s’en prendre ouvertement à Bertrand Zibi Abeghe. Au cours d’une causerie politique à Ntoum, le samedi 17 juin dernier, l’ancien député s’est d’ailleurs dit étonné d’une déclaration. Car, il connait parfaitement l’ancien ministre du pétrole.

Se sentant de plus en plus à l’étroit chez eux, les Gabonais, conscients que le contrôle de leur pays est en train de leur échapper, n’hésitent plus à monter au créneau, pour condamner le comportement des étrangers, qui se croient tout permis. La tension monte donc dans tout le pays. A tel point que le PDG au pouvoir, responsable de cette situation, a lancé une mise en garde, sans doute pour se donner bonne conscience.

Même si les zélateurs actuels ou passés du régime s’illusionnent sur l’éternité d’un régime violent, cupide, insensible à la détresse humaine, incapable d’opter pour la bonne gouvernance, le cours naturel de l’histoire mettra bien un terme à cette tragédie pour les filles et les fils de cette Nation. Le Gabon d’après, fantasmé par Bruno Ben Moubamba, sera celui que les Gabonais choisiront, un renouveau de paix bâti sur une mémoire non oublieuse, dans l’exigence de propulser notre pays dans la modernité.

Le samedi 17 Juin 2023, le Vice-président du Centre des libéraux réformateurs, Jean Claude Ivala Boussamba, à la tête de la délégation du 5eme arrondissement, a retrouvé les militants du parti de la zone dite Ozangué hôtel Moabi.

14 ans après sa disparition, le Gabon, qu’il a dirigé des décennies durant, est resté groggy. Son charisme était tel, qu’aujourd’hui, les Gabonais ne parviennent pas à l’oublier, le pays ayant, entre temps, régressé encore plus qu’il ne l’était sous son magistère.

Ainsi s’engage avec détermination le Pr Pierre-André Kombila. Aphone depuis la désignation de Jean Ping comme candidat unique de l’opposition dans des conditions qu’il jugeait alors inacceptables, le président du Rassemblement national des Bûcherons (RNB) donne de la voix ces derniers temps. A quelques mois de la tenue de l’hypothétique principal scrutin qui va décider de l’avenir du pays pour les cinq prochaines années, l’ancien bras droit de Paul Mba Abessole répond à nos questions sur certaines questions d’actualité de l’heure. Sans langue de bois. Lecture !

Soutenant, dans un post devenu viral sur les réseaux sociaux, la main sur le cœur que « quand tu sens que ton enfant est prêt pour les tâches adultes, ton devoir est de le laisser s'y adonner », l’actuel député de la Sébé-Brikolo relevait qu’il avait retiré sa candidature en qualité de membre du bureau politique du PDG, au nom du « renouvellement ». C’est donc un retraité volontaire. 

Dans un communiqué de presse a l’endroit du peuple Gabonais, le parti démocratique Gabonais, au pouvoir depuis plus d’une cinquantaine d’années sans partage, dit avoir subitement «constaté » des débats houleux sur les réseaux sociaux aux allures de xénophobe et autres formes d’appel à la haine. Soi-disant soucieux du « bon vivre ensemble », David Ella Mintsa, le conseiller du «  distingué camarade » demande à la population de ne pas suivre cette voie.

Dans un entretien accordé à la rédaction de Gabonclic.info, le 12 juin dernier, le Secrétaire exécutif adjoint 3 du Rassemblement pour la partie et la modernité (RPM) est longuement revenu sur la tournée républicaine, depuis quelques semaines, du président de la République Ali Bongo. Pour lui, ces navettes du numéro un Gabonais, par voie aérienne, démontrerait son échec quant aux nombreuses promesses faites jusqu’ici.