Le championnat national va pourvoir débuter après près de deux ans d’arrêt. Le tirage au sort pour la reprise a été effectué ce jeudi 17 mars à Libreville.

Candidat pour un troisième mandat à sa propre succession, le bilan du président sortant est loin de parler pour lui. Pour beaucoup d’observateurs, sa réélection relèverait même de l’exploit.
 

Franck Nguema a rencontré ce lundi 7 mars, Arnold Ndong joueur de l’Union Sportive de Bitam (D1) et Yelly Nang de Nguen’Assuku (D2) qui sont allés réclamer la reprise des championnats nationaux. Selon le ministre, le gouvernement met tout en œuvre pour la reprise des championnats dans les prochains mois.

Alors que la Premier League annonçait sa volonté de soutenir l’Ukraine à chaque rencontre ce week-end, la Chine envisagerait ne pas diffuser cette journée du championnat anglais selon la BBC.

Très inspirés dans leurs clubs respectifs, ces deux Panthères ont mené leurs équipes respectivement en finale et en demi-finales.

Le néo barcelonais et l’un des éléments centraux du club français Rodez A, deux internationaux gabonais, ont été élus joueurs du mois de février. Le premier en championnat d’Espagne Liga, et le second en  deuxième division du championnat français.

Alors que ce média français, images à l’appui, mettait en lumière le mauvais état de l’entretien des stades de Libreville, le ministre des Sports a voulu démontrer le contraire dans un post-publié sur Facebook, la semaine dernière.

Alors que leur participation à cette compétition est rythmée par plusieurs soubresauts, notamment l’affaire des primes, celle de la pédophilie dans le milieu sportif, l’amende de 20000 dollars à payer à la CAF pour changement d’hôtel et le blâme pour comportement antisportif à la fin du match Gabon-Ghana..

L’ancien ministre délégué aux Affaires sociales, sensible, comme tout bon citoyen gabonais, à ce qui se passe du côté de Yaoundé, a élevé une voix de détresse pour interpeller les autorités compétentes à prendre, à bras-le-corps, les réclamations des joueurs de notre équipe nationale. Pour l’honneur de la patrie.

Chose inédite dans le sport gabonais, après une mise au vert à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, la plus luxueuse ville du monde, aux frais des contribuables gabonais, qui tirent actuellement le diable par la queue, le Onze national a ouvert des chapitres de revendications avant même le début de la compétition. Question : le Onze national a-t-il réellement le désir de prendre part à cette compétition continentale ?