Après sa prestation de serment devant la Cour constitutionnelle, les représentations diplomatiques et plusieurs personnalités gabonaises, le président de la Transition, chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema a fait plusieurs annonces dans son discours de circonstance le lundi 04 septembre dernier à Libreville. 

Le peuple gabonais a réellement soif de changement. Et ce sentiment s’est manifesté à travers la liesse populaire autour de la personne de Brice Clotaire Oligui Nguema à travers le pays. Conscient des attentes du peuple gabonais, le président de la Transition a manifesté sa volonté à œuvrer, à travers le gouvernement qui reste à former, pour le bien-être de la population. Parmi ses priorités figurent la problématique de l’obtention de la nationalité qui doit être revue. En effet, depuis quelque temps, surtout sous le régime d’Ali Bongo, plusieurs expatriés, principalement ceux originaires de l’Afrique l’ouest et les Syro-libanais, se sont naturalisés très souvent sans respecter les règles en vigueur, si n’est par des actions frauduleuses. Ceux-ci, par une inobservation totale des lois régissant le code de nationalité en République gabonaise, ont souvent fanfaronné : « Je suis plus Gabonais que les Gabonais ». Une formule qui a toujours irrité plus d’un autochtone.

Le secteur foncier n’a pas été omis dans l’agenda du nouveau chef de l’Etat. Il faut noter qu’avant la création de l’ANUTTC et le passage d’Olivier Nang Ekomie à la tête du ministère de l’Habitat, les Gabonais n’ont jamais été chassés de leurs terres et humiliés par des expatriés, comme c’est le cas depuis quelques années. Loin d’être xénophobe, le président de la Transition a promis de remettre de l’ordre dans ce secteur. Car, aujourd’hui, il est triste de constater que les Gabonais sont réduits à être des locataires sur leur propre terre. Un fait totalement incompréhensible qui n’existe nulle part ailleurs qu’au Gabon.

Le rétablissement de la bourse pour les élèves des collèges et lycées, fortement applaudi, a été une de ses annonces qui fait croire à des lendemains meilleurs. Maintenant, place aux actes. Car « les actes valent mieux que les paroles », dit-on.

Brandy Mamboundou