Les populations du nord de Libreville, plus précisément celles du Cap Santa Clara, dans la commune d’Akanda sont au désespoir. L’état de la principale route qui mène à cette bourgade devient, chaque jour un peu plus, un véritable parcours du combattant. Les habitants de cette zone sont contraints de se lever tôt, le matin, pour rallier le centre-ville et éviter tout retard.

Située à 15 minutes de Libreville, le Cap Santa Clara est difficilement accessible, à cause d’une voie de circulation représentant un véritable calvaire pour les automobilistes. Une zone de rêve, à proximité d’une des plus belles plage de l’Estuaire, dans la commune d’Akanda, une zone idéale pour les randonnées et les excursions touristiques, malheureusement laissée pour compte par les pouvoirs publics. Les populations se disent victimes dans le choix des voies aménagées en faveur d’autres secteurs, notamment la route du Cap Estérias, qui a récemment bénéficié de la mansuétude de l’administration et a même été récemment rénovée. Celle du Premier Campement a aussi bénéficié des égards des décideurs publics. Mais rien pour la principale voie du Cap Santa Clara. Cette situation paraît particulièrement préoccupante, car nuisant au développement économique et social de la zone

En désespoir de cause, les habitants de ce faubourg appellent les pouvoirs publics, en tête desquelles le président de la République, Ali Bongo, à la rescousse pour atténuer leur souffrance de tous les jours.

Brandy Mamboundou