C’est par le biais d’une déclaration de presse que la plateforme Alternance 2023 est à nouveau monter au créneau pour condamner avec la dernière énergie la décision prise par le Centre gabonais des élections concernant les nouvelles modalités de vote à quelques jours de la tenue des élections au Gabon.

Plus une semaine ne passe sans que l’on assiste à des déclarations de presse ou communiqué de tout genre émanant des institutions judiciaires et différentes formations politiques. À l’observation, rien ne présage des élections apaisées au Gabon. En effet la plateforme Alternance 2023 dénonce avec la dernière énergie « un recule démocratique ». Pour François Ndong Obiang, par ailleurs leader politique du parti de l’opposition Réagir, sur le plan juridique, « ses nouvelles dispositions portent gravement atteinte à la liberté du vote telle qu’elle est énoncée par l’article 94 du code électoral, parce qu’elles induisent une contrainte de vote en faveur d’un candidat », fustige-t-il.

Si le texte paraît plutôt facile à lire, le leader politique n'a pas ommis de soulever la difficulté que pourrait rencontrer cette loi dans l’aspect pratique. Pour lui, le supposé bulletin unique cacherait en réalité une idée plutôt « perfide ». «  Elle consiste, d’une part, à faire profiter à Ali Bongo Ondimba les suffrages des candidats de son parti aux élections législatives et d’autres pas, faire oublier son désastreux bilan, son état physique apparent et son incapacité notoire à diriger le pays ». Fort de ce qui précède, Alternance 2023 invite Michel Stéphane Bonda à revenir sur l’ancien modèle.

Elzo Mvoula