Ce vendredi 1ᵉʳ septembre, à travers une lettre ouverte singée et publiée par son président Georges Bruno Ngoussi, le Consortium pour la transparence électorale et de la démocratie s’est dit ouvert à une transition, à condition qu’elle se fasse dans la transparence.

Deux jours après le coup d’État opéré par le Comité de la transition pour la restauration des institutions (CTRI), le Consortium pour la transparence électorale et de la démocratie (COTED) a décidé de réagir et de donner son sentiment vis-à-vis des différents événements survenus ces derniers jours. Le Consortium dit être en faveur de la prise du pouvoir par le général Brice Oligui Nguema et ses frères d’armes, mais espère que les choses évoluent dans les conditions idéales. « La communauté internationale devrait considérer ce coup d’État comme un début de solution pour le Gabon. Par rapport aux mesures déjà annoncées par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), j’exhorte la communauté internationale, notamment l’ONU, les États-Unis d’Amérique, l’Union Européenne, l’Union Africaine et la CEEAC à tenir compte des souffrances qu’endurait déjà le peuple gabonais. Par conséquent, l’application des sanctions inhérentes à tout coup d’État, serait considérée comme une aggravation des souffrances qu’endure ce peuple », a-t-il lancé.

La stabilité politique et la démocratie sont des biens précieux pour tout pays et le Gabon ne fait pas exception. Fort de ce qui précède, le COTED entend toujours mener son combat, qui est de veiller à ce que la démocratie et à la transparence électorale. Il en va de même pour les valeurs fondamentales au Gabon, tant bafouées par un groupuscule d’hommes et de femmes qui n’avaient qu’un seul objectif : piller le pays, quitte à faire couler le sang à chaque supposée élection présidentielle.

Vichanie Mamboundou