La crise sociale au ministère des Eaux et Forêts déborde jusqu'au tribunal de première instance de Libreville. Du Syndicat National des Personnels des Eaux et Forêts du Gabon, nous avons appris que le Secrétaire Général Adjoint du SYNAPEPF à reçu une notification d’une citation à comparaitre le 27 avril prochain au Tribunal de Libreville pour des faits présumés de diffamation à l’encontre du Directeur Général des Forêts en rapport aux propos tenus le 20 février 2023 sur Radio France Internationale. 

La notification précise qu'il lui est reproché d'avoir affirmé à cette occasion que " le Directeur Général des Forêts a été écroué plus de trois mois en raison de son inculpation active dans des malversations à hauteur de 300.000.000 FCFA ". Des propos que la personne incriminée trouve diffamatoires. 

Prenant acte de la démarche engagée par le Directeur Général des Forêts, le SYNAPEF tient en premier lieu à faire observer " la tentative de ce dernier d'induire en erreur le Parquet, en exposant une allégation fausse car non conforme avec les propos originels tenus ". Aussi, pour le SYNAPEF,  le Directeur Général des Forêts serait également en entrain d’induire en erreur les Services spéciaux, la Direction Générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire, l’Agence Nationale de Vérification et d’Audit ainsi que le Parquet de Libreville, lorsqu’il affirme en sus, que sa détention provisoire à fait suite à une cabale minutieusement orchestrée. 

Fort de ce qui précède, le SYNAPEEF entend répondre selon les règles de droit à l’opportunité historique que vient de lui offrir le Directeur Général des Forêts, pour mettre à nu devant la Justice ainsi que opinion nationale et internationale, " la mafia qui séquestre le Ministère des Eaux ct Forêts et dont il demeure une pièce maitresse ", conclu Didier Atome Bibang dans son communiqué de presse.

Elzo Mvoula