Dans une lettre publiée à l’endroit de la communauté chrétienne, le secrétaire général de la Confédération Gabon pour Jésus-Christ, invite les leaders religieux à conduire les églises comme le veut et l’explique les Saintes Ecritures. Une réaction qui intervient après l’arrestation d’un pasteur pour des faits présumés de viols sur mineurs il y a quelques jours.

« Nos milieux évangéliques sont en train de prouver à la nation que des chrétiens d’une église peuvent se plaindre de leur pasteur devant le système judiciaire, ce qui n’est pas souvent le cas ailleurs. En effet les actes de harcèlements sexuels, de viols, d’attentats à la pudeur et d’autres méfaits existent dans les milieux politiques, professionnels, religieux, traditionnels, syndicaux, scolaires et universitaires, culturels, institutionnels et autres. Mais les victimes n’ont pas toujours le droit d’obtenir réparation devant les tribunaux. Nous devons continuer à prier pour que nos églises deviennent des modèles de bonne conduite, et que tous les autres milieux soient également transformés » a souligné l’homme de Dieu.

Il est à noter que la mise aux arrêts de Jean-Yves Boussougou, consacré pasteur en 2011 et marié depuis 2010, ne cesse de faire couler encre et salive depuis la sortie dans les réseaux de la tante des deux jeunes filles qui auraient été les victimes de ce dernier. Ce pasteur aurait aussi abusé des jeunes garçons, témoigne un ex-fidèle de l’église, dans les colonnes de nos confrères de L’Union, dans sa parution du 25 octobre 2023.

Des faits, s’ils sont confirmés, devraient relancer le débat sur la création des églises. Car aujourd’hui, pour une population de moins de trois millions d’habitants, les églises sont plus nombreuses que les écoles. Comme si le diable était plus présent au Gabon qu’ailleurs.

Roger O.