Réuni le mardi 37 juin dernier à leur siège sis au quartier Glass, sous la direction de son président, Alexandre Barro Chambrier, la direction du Rassemblement pour la partie et la modernité a fait l’analyse de l’actualité politique et sociale du pays. En ce qui concerne les élections multiples qui pointent à l’horizon, cette formation politique émet des sérieux doutes quant à une organisation transparente par le pouvoir en place.

Après avoir mobilisé plusieurs Woleu-Ntemois durant trois jours, le parti politique que dirige Alexandre Barro Chambrier a fait l’analyse de l’actualité au Gabon. En effet, d’après un communiqué de presse émanant de son secrétariat, « le Conseil Exécutif observe, pour le regretter, que le calendrier des élections générales a été conçu et rendu public sans tenir compte des réalités de notre pays, notamment l’état du réseau routier national qui constitue un écueil rédhibitoire pour les potentiels candidats quant à la constitution de leurs dossiers de candidatures; de la mise place des commissions électorales locales pour permettre aux  différents candidats d’entrer en possession des documents relatifs aux élections », dénonce le RPM.

A ces « incompréhensions » s’ajoute la supposée tournée républicaine du président de la République, Ali Bongo, à quelques mois des élections, avec un bilan quasi-inexistant. Ce, après quatorze ans de règne sans partage. « Le Conseil exécutif s’est interrogé sur la pertinence d’une tournée républicaine à deux mois des élections générales, ainsi que sur les travaux d’adduction d’eau que l’on observe à Libreville et à l’intérieur du pays qui, en réalité, ne sont qu’une opération de séduction visant à en endormir les gabonais », informe le communiqué. Tout en émettant des réserves, quant à l’efficacité du gouvernement à organiser les trois scrutins à la fois, le RPM, qui aurait potentiellement un candidat à l’élection présidentielle,  conséquemment probable adversaire du candidat du Parti démocratique gabonais, invite les Gabonaises et les Gabonais à aller aux urnes pour exprimer leur droit de vote et les invite à non seulement se mobiliser mais surtout à rester vigilants.

Vichanie Mamboundou