Le ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques a reçu en audience le jeudi 18 janvier 2024, l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Gabon. Au menu des échanges, la politique énergétique du gouvernement de Transition et le soutien financier du Japon dans la réalisation des grands projets structurants du ministère.

Le Gabon veut rattraper son retard en énergie. Un pays sans cette puissance a un handicap pour le bon fonctionnement de ses entreprises. C’est tout le résumé de la rencontre entre le représentant du Japon au Gabon et le ministre en charge de l’Énergie. De nombreuses promesses ont été faites très souvent pour ce secteur, mais à la fin aucune réalisation n’est visible. C’est le cas du projet de la distribution d’eau dans le Grand Libreville qui tire à sa fin. Et même pour cette finalité, il a fallu la pression exercée par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), avec à sa tête le général Brice Clotaire Oligui Nguema.

Depuis l’indépendance du Gabon, les installations en eaux et en électricité n’ont plus jamais connu une évolution concrète. Les multiples gouvernants qui se sont succédés avaient, semble-t-il, d’autres agendas. En effet, pendant plus de 40 ans au pouvoir, Omar Bongo n’a plus pensé à élargir le secteur de la distribution de l’eau et de l’électricité. Les installations anarchiques à travers le pays et même dans la capitale en sont un témoignage évident. Dans certains quartiers, les câbles de courant traînent à même le sol, exposant les populations aux dangers les plus inimaginables.

Avec l’arrivée d’Ali Bongo à la tête du pays et son programme de société « L’avenir en confiance », tout le peuple gabonais avait entrevu un lendemain meilleur. Mais, c’était sans réellement connaître le personnage. Plutôt que de procéder à une amélioration des conditions de vie de la population, l’homme n’aura pensé qu’à vivre son rêve américain sous les tropiques. Parmi ces extravagances, un carnaval de brésiliennes à poil, une course de moto dispendieux, qui n’a guère connu un succès ni un lendemain, deux Coupes d’Afrique des nations sans aucune retombée bénéfique pour le pays, une coupe de handball dont les souvenirs semblent très lointains. Pour couronner cette série d’inconvenances d’un management approximatif avec sa « légion étrangère », en tête de laquelle se trouvaient Liban Souleymane, Mexant Accrobessi et d’autres tapis dans l’ombre, comme l’imam Ismaël Océni Ossa et sa progéniture.

Vichabie Mamboundou