Dans la nuit de lundi à mardi dernier, des hommes habillés en noir, probablement des militaires, auraient fait irruption dans son domicile. Après avoir forcé le gardien à ouvrir le portail et tambouriné devant la chambre de l’ancien patron du Conseil national de sécurité (CNS), ils sont repartis, tout en promettant de revenir.   

Selon une source familiale, les faits se seraient passés aux environs de 23h. « Des militaires armés, habillés en noir ont fait irruption à son domicile, témoigne notre interlocuteur encore sous le choc, exigeant de le voir. Son gardien a répondu qu’il n’était pas là. Ils ont demandé à rentrer dans sa concession. Face au refus de son gardien, ils l’ont menacé de lui jeter une bombe lacrymogène ». Dès cet instant, tout est allé trop vite.

« Son gardien, poursuit-il, s’est vu obligé d’ouvrir le portail et ils sont rentrés avec 5 véhicules VX. Ils ont tambouriné devant sa porte mais il était déjà dans sa chambre. Voyant qu’il n’a pas ouvert, ils sont repartis en promettant de revenir ».

Dès lors, les questions ne manquent pas : au moment où les filles et fils de ce pays savourent à l’unisson la libération du Gabon par nos militaires, qui a intérêt à gâcher leur joie et l’espoir retrouvés ? Qui chercherait à causer un incident grave pour tenir Général, Brice Clotaire Oligui Nguema, responsable ?

Comme on le voit, peu importe l’angle d’observation, la vigilance doit être davantage de mise. Les ennemis de la République n’ont pas désarmé.

« Que Dieu protège les Gabonais, veille sur les vaillants soldats de nos Forces de défense et de sécurité, bénisse le Gabon ! », souhaite de tout cœur un membre de cette famille.

Vichanie Mamboundou