Ce mercredi 20 septembre 2023, André Patrick Roponat, Procureur de la République près le Tribunal de Première instance, a, au cours d'une déclaration de presse, précisé les raisons qui ont conduit les membres de la bande à Noureddine Bongo Valentin à leur incarcération à la maison d’arrêt de Libreville, le mardi 19 septembre dernier après son audition.

Si le verdict définitif des anciens « collégiens » du palais du bord de mer n’est pas encore connu, les charges qui pèsent sur Noureddin Bongo Valentin et sa suite sont suffisamment établies. C’est ce qu’a révélé le procureur général de la République dans un point de presse. Ces charges sont, entre autres, « Troubles des opérations d’un collège électoral, contrefaçon et usage des sceaux de la République, contrefaçon et usage des imprimés d’une institution, falsification de la signature du président de la République, remise et obtention de sommes indues, complicité de détournement de fonds publics, corruption et detournement de deniers publics, blanchiment des capitaux, complicité de blanchiment de capitaux, association de malfaiteurs, usurpation de titres et de fonctions », a fait savoir le procureur André Patrick Raponat.

Sur les douze personnes interpellées, deux ont été remis en liberté. Pour le reste, c’est un séjour qui pourrait prendre du temps à la prison centrale de Libreville.

Pour rappel, les personnes qui ont été traduites devant la justice sont : Noureddine Bongo Valentin, Ian Ngoulou, Jessy Ella Ekogha, Steeve Nzegho, Cyriaque Mvouradjiami, Oceni Ossa Abdoul, Mohamed Ali Saliou, Kim Un, Jordan Kamuze, Gisèle Mombo, et bien d’autres. Steeve Nzegho Dieko est assigné à résidence pour la suite des enquêtes.

Brandy Mamboundou