Ce samedi 12 août, la présidente de l'Union Nationale (UN) était dans le 2ᵉ arrondissement de Libreville, plus précisément à Derrière l'Assemblée nationale, sis au quartier Pleine Orety, pour une causerie politique avec les habitants de cette zone.

Une causerie politique au cours de laquelle la présidente de l'UN a mis en avant son projet de société, qui sera basé principalement sur le redressement du système éducatif du pays, ainsi que la revalorisation du domaine sanitaire. Paulette Missambo estime que les populations gabonaises sont abandonnées à elles-mêmes et vivent dans la précarité alors que le pays regorge des ressources nécessaires pour fournir des meilleures conditions de vie.

Et d’énumérer les carences actuelles : les routes ne sont pas construites, les hôpitaux manquent de tout, le système éducatif est bafoué, etc. « Une fois présidente, je ferai une réforme de l'enseignement, de la maternelle au supérieur. Parce qu'aujourd'hui, les universités sont une honte. Je fais partie de la première promotion de l'UOB, et c'était mieux qu'aujourd'hui. Parce que, l’université est aujourd’hui à l'abandon. » A-t-elle regretté.

Paulette Missambo n'a pas omis de lancer des piques au parti au pouvoir qui, selon elle, ne brille que par la mauvaise gouvernance depuis le début de leur prise de pouvoir. « La constitution me donne le droit de demander des comptes aux gouvernants. Si ceux qui ont été élus ont échoué, comme c'est le cas du PDG, vous devez les sanctionner. Il faut voter pour l’opposition ». S'est-elle exclamée.

Elzo Mvoula