Les débats qui ont débuté le 8 avril, sur son site du stade de l’Amitié d’Angondjè, ont doublé d’intensité, le 9 avril, avec les travaux en commissions et sous-commissions. Les 38.000 thématiques proposées par les contributions des Gabonais servent de base de travail et font l’objet d’analyses et de réflexion.

Selon le porte-parole, Jean Bernard Asséko Mvé, « les débats se déroulent dans une ambiance démocratique et sans tabou ». Par la diversité des thèmes, le rapport du jour a été axé sur la Commission économique, dans la sous-commission Emploi, qui s’attèle sur les causes de la crise de l’emploi au Gabon. « Les commissaires débattent du plan d’urgence à mettre en place d’ici cinq ans, en ce qui concerne le plein emploi pour tous et les moyens de promotion de la culture entrepreneuriale au Gabon. Le tout va se reposer sur l’élaboration d’une politique publique en matière d’emploi », a noté le porte-parole.

La même sous-commission Emploi s’est aussi penchée sur les mesures à mettre en œuvre pour améliorer le Code du travail au Gabon. L’accent a été mis sur : « la révision tripartite des articles querellés du Code du travail. La rédaction des textes d’application du Code du travail. La révision du décret 162/PR/MT du 7 mars 2016, relatif aux conditions d’emploi des travailleurs étrangers en République Gabonaise. La rédaction d’une loi portant statut particulier des inspecteurs et contrôleurs de travail. Le relèvement de l’autorité des inspecteurs contrôleurs du travail. L’amélioration des conditions de vie et de travail ».

Pour la thématique liée à la Fonction publique, les commissaires mettent l’accent sur la définition de l’environnement de recrutement des agents publics. La sous-commission Agriculture et Environnement s’est penchée sur les questions liées à la pollution et de la gestion des ordures et enfin sur l’environnement urbain et le développement local.

Les travaux se poursuivront le matin du jeudi 11 avril.

Elzo Mvoula