Si au début de leur différend qui tient en haleine l’Afrique en particulier et le monde en général, les mots, les phrases et les actes étaient policés, aujourd’hui, l’affrontement est direct. En dehors de Sékou Touré, jamais un pays africain, depuis les indépendances, n’a osé « écarquiller les yeux » et « froisser le visage » devant la France. Les Africains retiennent leur souffle.

Pour ne pas avoir entendu les cris des nouvelles générations africaines à changer de paradigme avec l’ancienne puissance coloniale, le président français a poussé les patriotes de certains pays à prendre leur responsabilité devant l’histoire.

Depuis lundi dernier, le président gabonais est l’objet des propos d’une virulence inouïe et abjecte. Sa sortie, au lendemain du coup de force des militaires contre le désormais ex-président Burkinabè, n’a pas été appréciée par la majorité des Africains et au-delà.

Après une lutte acharnée et meurtrière liée de la crise post-électorale de 2011, le successeur de Laurent Gbagbo avait initié un programme gouvernemental mettant la priorité sur les chantiers urgents, notamment les routes régionales, l’adduction d’eau et l’installation électrique dans les villages.

Lourdement sanctionné par les pays de la Communauté économique des Etat d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et l’Union monétaire ouest africain (UMOA), le Mali est plus que jamais isolé au sein de la sous-région et risque de se retrouver à tout moment, à court de liquidités. Ce qui engendrerait alors une situation difficile et rapidement conduire à l’asphyxie économique du pays. Seule issue en ce moment : créer sa propre monnaie.

Ce vendredi 21 janvier 2022 les autorités de la transition ont rendu un hommage national à l’ancien président de la République du Mali, décédé à Bamako le dimanche 16 janvier dernier.

Alors qu’il va être porté en terre ce vendredi, ses anciens collaborateurs et autres anonymes lui rendent un hommage. Tout au long de son parcours terrestre, il a marqué bien des esprits. Hommages à une personnalité simplement…humain.

Au lendemain des sanctions de cette organisation sous-régionale, les populations maliennes montrent leur détermination à affronter leur quotidien sans aide extérieure, aujourd’hui pour avoir la voie une génération d’Africains totalement libérés de l’emprise coloniale.

C’est essentiellement le but recherché par le panel des experts de haut niveau sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé, de la FAO et des organisations sous régionale d’Afrique centrale, le 12 janvier dernier à Douala au Cameroun.

Dans la soirée du dimanche 16 janvier 2022, les hommes armés ont sauvagement assassiné quatre (4) forains, des ressortissants de la commune de Petaka dans la région Douentza. Selon nos informations, ces civils ont trouvé la mort alors qu'ils revenaient de la foire de Douentza.