Le chalet des nuisances sonores à Alibandeng : le voisinage très remonté
Idéalement situé au bord d’un bras de mer dans la zone dite « général Abule », ce cabanon fait le bonheur de plusieurs fêtards de Libreville mais provoque des désagréments à plusieurs habitants aux alentours.
Le Gabon oscille souvent entre le curieux et l’insolite, faisait constater dans l’ensemble, un avocat inscrit au Barreau du Gabon. Justement, personne ne comprendrait la tendance de certains humains à pourrir sciemment l’existence des autres. Dans cette veine, louant leur logement à Alibandeng les week-ends à celui qui le désire pour célébrer une manifestation, un expatrié français enseignant et son épouse gabonaise portent gravement atteinte à la quiétude de leur voisinage.
Ainsi, en dehors de la dégradation de la voie qui y mène – les loueurs transportant souvent du matériel dans des camions pesant plusieurs tonnes – cette activité provoque des nuisances sonores aux habitants situés à plusieurs centaines de mètres de là, dont de jeunes enfants et des retraités à la santé fragile qui ne demandent qu’une chose : vivre et dormir en paix chez eux.
Or, depuis la fin des travaux du chalet de cet expatrié français, que certains qualifient de hautain et condescendant, leur existence est devenue un cauchemar. Approché à maintes reprises par les victimes de « son activité commerciale », il n’aurait aucun respect pour personne et multiplie par zéro les appels de ses voisins à cesser son action nuisible.
Ce week-end encore, comme s’il avait finalement décidé de les défier, vraisemblablement très sûr du prétendu soutien des frères de sa femme originaire du Haut-Ogooué, comme le dit la clameur populaire, il en a remis une couche. Impossible pour les voisins de fermer l’œil. Trop c’est trop, disent-ils qui attendent se constituer en collectif pour suivre les voies légales en vue de mettre fin à cette situation indigne « d’un transmetteur de savoir » et censé connaître « les limites » du pouvoir de faire ce qu’il veut comme il le souhaite.
Ce cas devrait interpeller plus d’un. Dans un Etat normal et sérieux, de pareilles situations ne devraient exister. Mais hélas…
Nicolas NDONG ESSONO
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