Admise par voie de concours, la première promotion des élèves du centre Multisectoriel de Mvengué est, depuis un moment, soumise à quelques difficultés. Si le cadre d'apprentissage est flambant neuf et idéal pour la formation, certaines conditions commencent à constituer un frein non seulement à l'apprentissage mais aussi à ternir l'image de l'école.

Depuis le mois février 2022, les stagiaires du Centre multisectoriel de Mvengué ont pris leur quartier dans le campus pour le démarrage des cours. Cependant il se trouve que la première promotion de cette grande école connaît des difficultés.

D'abord l'école a ouvert ses portes sans être inaugurée au préalable comme celle de Nkok. De plus, contrairement à ce qui se disait au départ, la gratuité n'aura été que de courte durée. Les administrateurs demandent aux apprenants de payer un montant de 80 000 FCFA en guise de frais de scolarité alors que dès le début toute la scolarité devait être prise en charge par l'état.

Les manquements font cruellement obstacle à un véritable cadre de formation. Parmi ceux-ci on peut noter l’absence des bourses d'études, l’alimentation très déséquilibrée, le réseau internet en perpétuelle indisponibilité... Tels sont les déboires que subissent les apprenants à Mvengué.

« Depuis que nous sommes ici nous mangeons quasiment des pattes tous les jours, midi et soir. On nous exige une somme de 80 000 pour payer la scolarité alors que c'était gratuit. Les bourses d'études tardent à venir, d'ailleurs nous n'avons même pas encore signé les fiches de bourses. On nous demande d'attendre. Ajouter à tous ces problèmes, le réseau internet est en perpétuelle indisponibilité ici », a confié Yacine, un jeune apprenant à notre rédaction. 

Vivement que les choses rentrent au plus vite dans l'ordre pour simplifier la vie aux apprenants.

Dess BOMBE