Le lundi 29 janvier dernier, l’équipe nationale sénégalaise de football a affronté celle de la Côte d’Ivoire, le pays hôte. Après 90 minutes qui n’ont pu départager les deux protagonistes, même après les prolongations, ce sont finalement les tirs au but qui ont départagé les deux équipes. Et dans cette phase, ce sont les Éléphants de Côte d’Ivoire qui sont venus à bout des Sénégalais. Mais d’après certains joueurs, l’arbitre serait responsable de la sortie des champions en titre.

Depuis le début de la compétition, l’équipe du Sénégal, grand favori pour cette 34ᵉ édition de la CAN, a démarré sur les chapeaux de roues. La phase de poule a été un franc succès pour les Lions de la Téranga qui ont raflé les neuf points, donc trois victoires sur trois matchs. Une situation opposée à celle de la Côte d’Ivoire, qui ne s’est qualifiée que de justesse, grâce au classement des meilleurs troisièmes obtenu après la victoire du Maroc face à la Tanzanie, qui a permis au pays hôte d’être repêché parmi les qualifiés pour les huitièmes de finale. Mais ne dit-on pas que le ballon est rond pour tout le monde ? C’est ce qui visiblement passé lors de la phase des huitièmes de finale.

En effet, après 120 Minutes de jeux, aucune équipe n’a pu faire la différence. C’est finalement à la séance des tirs au but que la Côte d’Ivoire, l’outsider, a pu prendre la route des quarts de finale. Si les Ivoiriens ont vu un miracle s’opérer, du côté des Sénégalais la pilule est difficile à avaler. Plusieurs joueurs, le staff technique et des supporters pointent du doigt l’arbitre Gabonais qui a officié la rencontre.

Depuis la fin de la rencontre, les internautes se tirent à boulets rouges. Entre ceux qui estiment que le maître du terrain a manqué d’autorité et ceux qui estiment que c’est plutôt la conséquence d’une mauvaise estimation des coéquipiers de Sadio Mané face à l’équipe ivoirienne. Dans tous les cas, la compétition va se poursuivre malgré les probables plaintes et frustrations de certaines équipes. C’est la loi du sport : il faut toujours un gagnant et un perdant.

Brandy Mamboundou