Éditorial : Nous sommes responsables de notre avenir
L’heure est arrivée, on va enfin pouvoir se dire nos vérités ! La liste de tous les participants au dialogue national voulu « inclusif » est connue depuis le 26 mars 2024. Les Décrets des participants et des personnes-ressources portent, entre autres, la signature du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce sont les Gabonais qui vont se retrouver entre-eux à partir de mardi prochain. On a accusé les Bongo d’être à l’origine de tout, le PDG d’être coupable de tout ! Maintenant, il n’y a ni Bongo, ni PDG. Le 30 août 2023 a fait tomber ces clans. Désormais, on va faire la preuve qu’ils sont tombés avec leurs tares, leur cruauté, leur mépris des autres, leur cupidité, leur sectarisme, leur avidité pour l’argent et qu’aujourd’hui naît le « nouveau Gabonais » qui va construire un « nouveau Gabon ».
La gravité de la situation, pour employer un euphémisme, appelle un sursaut national, une implication de tous les citoyens, un réel engagement de nos délégués et un vrai génie collectif. Parce que si ça ne marche pas, qui va-t-on encore accuser ? Qui sera notre bouc-émissaire ? Nous sommes responsables de notre avenir, on ne trichera pas avec nous-mêmes. Non-surtout pas !
Un président de la République qui n’appartient à aucune ethnie, ni à aucune région.
Les Gabonais veulent une République impersonnelle, sans homme fort ; sans un haineux, un cruel comme l’était Ali Bongo. Ils veulent un président de la République qu’ils votent et qui ne truande pas pour rester à vie à la tête de l’Etat. Un président de la République qui n’appartienne à aucune ethnie, ni à aucune région. Un vrai républicain. Ils veulent un Homme déterminé et amoureux du pays pour le faire rayonner. Un Homme qui aime passionnément lui aime d’abord et les Gabonais par la suite. Un Homme qui se respecte et respecte les autres. Une personne d’honneur, qui fait ce qu’il dit, parce que la parole est sacrée. Si nous faisons mal, nous n’aurons pas d’autres temps pour se rattraper ; attention, dans la marche de l’histoire d’un pays, il n’y a plus de brouillon, on doit rendre une copie propre.
Les enfants nous regardent. Ils doivent se demander si leurs parents sont vraiment sages, comme le prétend la tradition. Les ancêtres nous regardent. Ils doivent se demander si nous, leurs descendants, méritons la terre qu’ils nous ont léguée. Le monde entier nous observe, ils nous défient en poussant à être à la hauteur de ce rendez-vous vital pour la survie du Gabon. Travaillons pour être à la hauteur de l’espoir de nos enfants et à la hauteur de l’amour que nous portent nos ancêtres. Un Gabon uni, un Gabon prospère où les gens vivent heureux, quelle que soit leur classe sociale. Ce n’est pas difficile à faire… Il faut juste vaincre notre obsession de l’intérêt personnel pour bâtir un Gabon à l’aune de nos attentes.
Nous sommes responsables de notre avenir. A nous de choisir le bon boulevard. Forcément on peut !
Elzo Nvoula
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