C’est par une déclaration de presse, lue par Nathalie Sima Eyi, Vice-président du Syndicat national des enseignants chercheurs du Gabon, qui interpelle une fois de plus, le gouvernement en général et le ministère de l’Enseignement supérieur en particulier sur l’insécurité grandissante au sein des grandes écoles ces derniers jours.

L’Université Omar Bongo et l’École normale supérieure (ENS), les temples du savoir, sont désormais accessibles à tout le monde. La sécurité n’est plus d’actualité. Le mardi 30 mai 2023, une enseignante de l’ENS aurait été victime d’un vol au sein même dudit établissement. Celle-ci aurait perdu plusieurs outils de valeur. « Une fois de plus, une fois de trop, un établissement universitaire aura été le théâtre de la violence. Une violence qui, depuis plusieurs années, a émaillé le quotidien de l’université nationale Omar Bongo », a dénoncé la vice-présidente du Snec national.  

Pour rappel, l’Université Omar Bongo est l’établissement d’enseignement supérieur qui a enregistré plusieurs cas de vol de matériels de travail. On peut citer le vol des portes, des fenêtres  et autres climatiseurs. Fort de ce constat accablant qui pourrait conduire à un drame si rien n’est fait dans le sens d’améliorer ces lieux, le Snec national dénonce une fois de plus l’absence d’une volonté du gouvernement à mettre un terme à cette situation.  « Le Snec s’interroge quant à la volonté du gouvernement à doter ces établissements, par ailleurs privés de ressources pour en assumer la bonne marche, des moyens adéquats afin de garantir la sécurité de tous et de créer un climat propice à l’enseignement et à la recherche », a-t-elle déclaré.

Elzo Mvoula