Le week-end, le président de la République, Ali Bongo se rendra en Ethiopie (Addis Abeba) pour la 36ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine.

La question vaut son pesant d’or pour bon nombre d’acteurs politiques. Surtout avec les frustrations qui ont non seulement suivi l’installation du nouveau président du Centre des gabonais des élections (CGE), mais aussi le mauvais démarrage de la concertation politique, décriée par des grandes figures de l’opposition.

Au cours du sommet de l’UA, il sera question, comme à l’accoutumée, de procéder à l’examen des dossiers soumis aux Chefs d’Etat et de Gouvernement. Parmi ceux-ci, on peut citer, « la Réforme institutionnelle de l’Union Africaine. Les activités du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS), singulièrement l’état de la Paix et de la Sécurité en Afrique. La gouvernance politique, financière et énergétique mondiale. Ainsi que la crise alimentaire mondiale, seront les principaux points présentés à la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement », a-t- on appris de sources diplomatiques.

Aussi, au cours de ce sommet, les chefs d’Etat mettront l’accent sur les rapports relatifs au Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, la situation du NEPAD et la réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Enfin, les questions thématiques spécifiques seront à l’ordre du jour de la conférence, à l’exemple des rapports sur la réponse de l’UA à la pandémie de la COVID-19 en Afrique, la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et les questions relatives à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Dess Bombe