Ce lundi 11 mars 2024, l’ancien ministre d’Ali Bongo s’est clairement exprimé sur le climat qui prévaut au sein du Parti démocratique gabonais dont il est militant. L’avocat dit ne pas reconnaître ses « camarades » qui semblent confondre vitesse et précipitation.

Le désir de participer au dialogue national qui pointe à l’horizon amènerait certains responsables de partis politiques à se lancer dans des « violations » des textes. Des actes qui n’apparaissent pas clairs pour des membres du bureau exécutif de cette formation politique, encore moins pour l’experts du droit, Francis Nkea Ndzingue. C’est en tout cas ce que celui-ci a laissé entendre en ce début de semaine au cours d’une conférence de presse.

À l’entendre, l’organigramme décidé par un groupuscule de responsables du PDG, au domicile de l’ancien Distingué camarade président, n’est pas clair et pourrait aboutir à l’implosion de la plus grande formation politique du pays. « C'est le congrès, c'est-à-dire la réunion de tous les militants, donc la base, qui peut procéder à la modification, par élection, des membres du secrétariat exécutif. En cas d'indisponibilité de Monsieur Ali Bongo, le congrès peut être convoqué en session extraordinaire, à la demande de deux tiers des membres du bureau politique ou à la demande de deux tiers des membres du Conseil national, selon l'article 33 des statuts du PDG », a-t-il relevé.

Pour éviter que l'implantation d'une telle décision n'entraîne des conséquences excessives avant le rendu du jugement, l’ancien député de Minvoul (Haut-Ntem) dit avoir demandé au juge de rendre une ordonnance avant de dire le droit suspendant immédiatement l'exécution de cette décision du 7 mars 2024, portant nouvel organigramme. « Cette dernière risque de compromettre profondément l'organisation et le fonctionnement du parti », a-t-il déclaré. Enfin, la Cour constitutionnelle a été saisie Ce qui entraîne, de facto, la suspension de toutes les activés du parti.

Devant cet imbroglio, que fera le groupe à Alain Claude Bilie By Nze, Paul Biyogue Mba, Angélique Ngoma et les autres, auteurs de cette « magouille » ? Affaire à suivre…

Vichanie Mamboundou