Gabon : Georges Bruno Ngoussi, porte-voix des sans voix à l'étranger
A la fin du mois de janvier, Georges Bruno Ngoussi, le leader religieux et membre de la société civile et du Consortium des organisations de la société civile pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon (Coted), s'est à nouveau rendu à l'étranger. Il a rencontré bon nombre de figures de l'opposition française et des personnalités de la majorité dans l'optique de présenter la situation de son pays et celle de Jean Rémy Yama, toujours incarcéré à sans famille, pour des raisons avancées qui peinent à convaincre ses proches.
Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères de France, Jean Luc Mélenchon, de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) et Philippe Martinez, le secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT), sont les personnalités françaises rencontrés par Georges Bruno Ngoussi lors de son dernier passage dans le vieux continent. Il n'a pas manqué, au cours de ces différentes rencontres, de présenter aux autorités françaises la situation « complexe » dans laquelle serait actuellement le Gabon.
« Depuis plus de deux décennies et principalement ces deux dernières années, le peuple gabonais n'a cessé de solliciter le secours de la communauté internationale et jusqu'à présent rien n'est fait. En ma qualité de président de la plateforme nationale de la société civile, je me suis toujours battu en me rendant tour à tour, accompagné de mes amis de la société civile gabonaise, à Bruxelles au siège de l'Union européenne, à la CPI à La Haye et auprès des autorités françaises et d’autres organisations internationales pour présenter la situation de notre pays », a-t-il souligné. Tout en demandant, par la même occasion, à la ministre des Affaires étrangères de transmettre son message au président français Emmanuel Macron, qui fera un voyage dans quelques semaines à Libreville pour un sommet.
Lors de son plaidoyer à l'étranger, Georges Bruno Ngoussi n'a pas mis de côté la situation de Jean Rémy Yama, incarcéré à la prison centrale de Libreville pour des raisons « peu rassurantes ». Pour ce cas, le membre de la société civile a frappé à la porte de la CGT, l'une des grandes centrales syndicales de France de part ses combats pour le bien-être des travailleurs. Le discours a été le même auprès de Jean Luc Mélenchon, président du parti politique français les Nups. Aujourd'hui, Georges Bruno Ngoussi se dit confiant par ses déplacements. Il espère que l'arrivée d'Emmanuel Macron en mars prochain, au Gabon, sera l'occasion de présenter à celui-ci la situation du pays.
Elzo Mvoula
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