Le week-end écoulé, Hervé Patrick Opiangah, président du parti politique l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) était du côté du 6ᵉ arrondissement de Libreville.

C’est à l’initiative de la coordination de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), parti de la majorité présidentielle, qu'Hervé Patrick Opiangah et sa délégation se sont rendus dans le 6ᵉ arrondissement, un des plus peuplés de Libreville. En effet, dans cette circonscription administrative, les habitants ont pu étaler les différents maux qui minent leur quotidien. Ils ont ainsi mis en exergue le fâcheux problème de l’absence d’eau. En effet, il faut indiquer que depuis plusieurs années, le manque du liquide vital constitue un problème crucial dont les autorités peinent à régler. À cela s’ajoute la délinquance juvénile, les grossesses précoces, avec les « placements » de jeunes filles qui seraient la résultante des mauvaises conditions de vie.

Outre les griefs susmentionnés, les jeunes de Nzeng-Ayong ont soulevé la problématique liée au chômage des jeunes après leurs études. Ils disent ne pas comprendre qu’avec une population aussi jeune, le Gabon fait partie des pays qui enregistre un taux de chômages des plus inquiétants et incompréhensibles. Devant cette situation, nombreux sont ceux-là qui ont décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat. « Aujourd’hui, nous voulons faire comme les autres le font. Un pied à gauche dans le travail, un pied à droite dans l’entrepreneuriat. La jeunesse a pris conscience de la difficulté de trouver un emploi, aidez-nous, », a indiqué Ndema N’nang Cédric, porte-parole des jeunes de l’Udis dans le sixième arrondissement de Libreville.

Quant à l’invité d’honneur, il n’a pas caché sa tristesse face aux maux qui minent le pays. Mais pour lui, non seulement en homme politique, mais aussi en chef d’entreprise, il a promis de travailler main dans la main avec la coordination de cette zone pour faire ce qu’il faudra. Mais au-delà de cette promesse, il a tenu à rappeler qu’un seul doigt ne peut laver toute une figure. Donc, l’implication de tous serait un bien commun.

Elzo Mvoula