Nommé à la tête du département des Mines, lors du remaniement ministériel du 17 janvier dernier, le nouveau ministre a été installé ce mardi dans ses nouvelles fonctions. Au cours d’une cérémonie présidée par le Secrétaire général adjoint du gouvernement, Gladys Peggy Obone Owoula. La salle de réunion dudit département a servi de cadre à cette importante cérémonie.

En passant le témoin au promu, le ministre sortant, Hervé Patrick Opiangah, a remercié le Chef de l’État pour la confiance qu’il lui a accordée en le nommant à la fonction de ministre des Mines, département où il aura passé quatre mois. Il a ensuite déclaré avoir mis à profit ce temps pour apporter sa modeste contribution à l’édification du pays, en s’appuyant sur des collaborateurs compétents. Il a terminé son propos, en souhaitant plein succès à son successeur.

Réagissant à ces mots pleins d’enseignements, le ministre Gilles Nembe a successivement remercié le Président de la République pour l’avoir nommé à cette importante fonction, puis son prédécesseur, pour l’ensemble des projets qui ont été initiés. Ensuite, il s’est présenté à ses nouveaux collaborateurs, tout en fixant sa vision pour le département ministériel dont il a désormais la charge.

Selon le ministre Gilles Nembe, la mine est l’un des piliers centraux du développement économique et social d’un pays. L’installation d’une mine engendre l’installation d’infrastructures telles que les banques, les hôpitaux, les écoles, les entreprises de sous-traitance, qui sont des instruments clés pour l’amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural. De ce fait, le ministre a invité ses collaborateurs à se mettre rapidement au travail dans un contexte où la restauration des institutions, impulsée par les plus hautes autorités du pays, a un besoin impérieux de résultats immédiats.

Par ailleurs, au moment où Gilles Nembe prend les rênes du ministère des Mines, il hérite d’un cahier des charges très ambitieux, dont son prédécesseur avait déjà enclenché la mise en route. Aux titres des chantiers dont il hérite, on peut citer la relance et la régularisation des activités d’orpaillage sur le territoire national, la renégociation des termes d’exploitation du gisement de fer de Bélinga par la Société Ivindo Iron. Et pour une meilleure exploitation de ce gisement d’importance, il est prévu la construction d’un chemin de fer, devant acheminer la production à partir de Booué vers Owendo et la construction d’un port en eau profonde par l’opérateur.

Le projet du Fer de Baniaka est aussi toujours d’Actualité.

Vichanie Mamboundou