Dans un entretien accordé à la presse, le 31 juillet 2023, le membre de la société civile, Jean Noé Ndinga s’est à nouveau exprimé, comme il est désormais de coutume. Il interpelle toutes les forces vives de la nation à préserver les acquis du bon vivre ensemble et de mettre de côté l’esprit de haine, le boycott et la division très ressentis ici et là depuis quelque temps au Gabon.

Plus les jours passent, plus la tension monte de tous les côtés. La possibilité d’assister à des élections présidentielle, législatives et locales apaisées semble s’amoindrir. Plusieurs leaders politiques seraient désormais la cible de jeunes Gabonais, certainement aux ordres de quelques hommes « haineux » tapis dans l’ombre. Ne pouvant être impuissants face au climat morose qui se dessine, les acteurs politiques et ceux de la société civile, à l’instar de Jean Noé Ndinga, ne cessent d’inviter leurs compatriotes à mettre l’accent sur le vivre ensemble.

« À quelques jours du lancement de la campagne présidentielle, des législatives et les locales de 2023, ce tournant aussi complexe dans sa quasi-totalité, amène le président et acteur de la société civile, Jean Noé Ndinga, à retraduire sa nécessité d’interpeller, sans exception, toute la classe politique, les différents acteurs de la société civile et autres patriotes à revisiter en toute humilité leur regard citoyen. De 1980 à nos jours, notre pays ne cesse de décoller. Peut-être en dents de scie », a-t-il souligné. Avant de rappeler que depuis cette date, le Gabon aurait connu quelques avancées significatives.

Pour lui, les comploteurs contre le Gabon devraient se mettre en arrière-plan et faire place aux enfants du pays qui aspirent à un véritable changement. « Arrêtons de nuire dans toute sa diversité scientifique, culturelle et historique pour notre beau pays, le Gabon. Cultivons plutôt l’écoute. Le pardon est pour nous, peuple gabonais, une arme de stabilité. Faisons preuve de responsabilité, de sagesse et de bon sens. Cette particularité de grandeur d’esprit fera de nous une valeur sûre », a-t-il conclu. Sera-t-il compris ? Seul Dieu le sait.

Elzo Mvoula