Depuis le 02 décembre dernier, Jean Noé Ndinga, président de la Fédération des syndicats des professionnels de l’éducation (FESYPE) conduit une délégation dans l’intérieur du pays. Après l’Ogooué-Maritime, c’est dans le Haut-Ogooué que le leader a marqué une pause, le samedi 09 décembre dernier.

Appelé à étendre la FESYPE sur tout le territoire national, le bureau est depuis bientôt un mois à la conquête de l’intérieur du pays. Objectif : implanter cette centrale syndicale afin de défendre non seulement les droits légaux des travailleurs, mais aussi d’accompagner et d’expliquer, dans le secteur de l’éducation, la vision du Comité de transition pour la restauration des institutions, avec à sa tête le général Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de Transition. « Le Président de la FESYPE a fait relever le défi qui consistait à faire la promotion du syndicalisme réformiste d’intégration. C’est-à-dire un syndicalisme de participation autour d’un triptyque qui est l’État, l’Organisation des travailleurs et l’employeur et vice-versa », a indiqué Jean Noé Ndinga.

Toujours plus axé sur le dialogue, le syndicaliste estime que « les différents acteurs syndicaux devraient opter pour des relations propres et saines, car l’urgence nous interpelle à faire valoir nos différentes logiques et modèles. Nous devons ensemble mettre l’accent sur la participation du dialogue, seule arme susceptible de nous aider à poser des actes pour notre mieux vivre. Nos différents rapports ou relations avec l’État. Le gouvernement devrait nous instruire à changer de regard et de paradigme », a-t-il souligné.

Enfin, Jean Noé Ndinga invite les différentes administrations locales et déconcentrées à tout mettre en œuvre pour améliorer les relations avec les partenaires sociaux, les syndicalistes représentés par les bureaux provinciaux.

Elzo Mvoula