Cette route, qui a toujours figuré parmi les premières préoccupations des populations de ce quartier périphérique du 6ème arrondissement de Libreville depuis des années, n’avait jamais connu un début d’achèvement sous l’ancien régime. Le CTRI, sous la houlette du général Oligui Nguema, semble déterminé à briser ce cycle de promesses non-tenues et de chantiers inachevés. La rapidité d’exécution des travaux sur la route de Bambouchine, visible sur les images aériennes, contraste fortement avec l’inertie observée par le passé. Même si le général Oligui Nguema ne suscite pas l’unanimité au sein de la population gabonaise, il est indéniable qu’il a accompli, en six mois, des progrès concrets sur ce chantier crucial, là où l’ancien régime a échoué pendant des années.

 

Le tronçon menant Bambouchine, bien qu’il ne soit la représentation d’une portion du réseau routier urbain, symbolise l’espoir d’un changement positif et d’une meilleure gouvernance. La concrétisation de ce projet permettra d’améliorer considérablement le quotidien des populations de cette localité en facilitant l’accès au reste de la ville et en stimulant le développement économique de la commune. Malgré les multiples interpellations des populations et les promesses de l’ancien couple présidentiel, Ali Bongo et Sylvie Aimée, les travaux de construction de la route de Bambouchine n’ont jamais été menés à niveau estimable. Des tentatives de démarrage avaient été observées, mais se sont soldées, comme tous les chantiers lancés à cette époque, par des échecs et des détournements de fonds, conséquence d’une corruption systémique qui a gangrené l’ancien régime.