Le samedi 16 mars dernier, plusieurs membres de la société civile et des acteurs politiques, dont Pascal Nkoulou, se sont réunis au quartier Plein Ciel, dans le cinquième arrondissement de Libreville. Une occasion d’échanger avec les populations de cette zone sur les contours du dialogue national à venir.

Le peuple gabonais attend avec impatience ce grand rendez-vous qui promet de remodeler l’avenir les sphères politique, économique et sociale de la nation. Soucieux de sa réussite, Pascal Nkoulou et d’autres membres de la société civile sillonnent Libreville pour recueillir les points de vue des citoyens. 

À Plein Ciel, les Librevillois ont fustigé le caractère restrictif du dialogue national. Ils ne comprennent pas pourquoi le gouvernement a décidé de limiter le nombre de participants. Ils s'interrogent également sur la lenteur de la publication des sujets qui seront débattus.

Pascal Nkoulou, à l’écoute de ses compatriotes, a invité les organisateurs à revoir le format de cette concertation nationale. Il souhaite que ce rendez-vous prenne plutôt la forme d’une conférence nationale souveraine. Pour lui, il ne s’agit pas de simples échanges entre deux camps, mais plutôt d’une occasion de rédiger la constitution, le code électoral et d’autres textes fondamentaux pour éviter de revivre les événements malheureux qui freinent le développement du pays.

Elzo Nvoula