Gabon : Le Coted souhaite prendre part au dialogue politique initié par ABO

Par Brandy MAMBOUNDOU / 10 jan 2023 / 0 commentaire(s)
Les membres du COTED lors d'une précédente conférence de presse.

Dans sa dernière communication ne date du 09 janvier 2023, le Consortium de la société civile pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon (Coted-Gabon) est longuement revenue sur le climat sociopolitique qui prévaut au Gabon. Devant le rendez politique envisagé par le chef de l’Etat, Ali Bongo, en date du 31 décembre 2022, Georges Bruno Ngoussi, Georges Mpaga et leurs partisans ne veulent pas être mis à l’écart comme dans le passé.

C’est certainement l’évènement le plus attendu dans scène politique politique gabonaise, surtout à quelques mois de la présidentielle. Révision du code électoral, révision des listes électorales, transparences dans le déroulement des élections… la liste est longue. Et personne ne souhaite être mis de côté. Encore moins la société civile qui dit être un élément fondamental qui lutte pour la bonne gouvernance et le bien-être de tous dans le pays. « La Société civile dont le rôle fondamental consiste à l’exercice du contrôle citoyen de l’action, à la veille démocratique, à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des politiques publiques, est à ce titre l’un des principaux piliers de la gouvernance. Singulièrement de la gouvernance électorale, telle que stipulée par les dispositions des normes internationales en la matière. Elle ne peut donc être exclue d’un dialogue démocratique visant la consolidation du système électoral et l’organisation d’élections transparentes alignées sur les standards internationaux et permettant, au final, l’éclosion de la démocratie au Gabon. Nous pensons alors qu’il s’agit d’une omission qui doit être immédiatement corrigée », a-t-on pu lire sur le document.

Pour rappel, durant une conférence de presse tenue à Libreville le samedi 29 octobre 2022, le Consortium des organisations de la société civile pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon (COTED Gabon), jugeant l’actuel code électoral de 2018 liberticide, inconstitutionnel et anti-démocratique. Et cela du fait que celui-ci viole les dispositions de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, celles du Pacte international relatif aux Droits civils et politiques. Ainsi que celles de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples, qui avait produit plusieurs actes en faveur de l’amélioration du processus électoral au Gabon.

Il cite par exemple, « un exposé des motifs ayant servi de canevas à la rédaction d’une nouvelle mouture de la loi électorale, une proposition de loi modifiant, complétant et supprimant certaines dispositions de la loi 07/96 du 12 mars 1996, portant dispositions communes à toutes les élections politiques. Une synthèse des 50 réformes électorales préconisées, un tableau analytique des 50 réformes indiquées supra et une proposition de Code de Bonne conduite applicable aux partis politiques et aux candidats aux différentes élections dont la présidentielle de cette année ». Espérons que le message passera.

Elzo Mvoula 

Article du 10 janvier 2023 - 6:03pm
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