Le lundi 30 octobre dernier à Libreville, Hervé Ndoum Essingone, Flavien Nzengui Nzoundou, Marcel Abéké, respectivement ministres de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, des Travaux publics et du Pétrole et du Gaz se sont réunis pour tabler sur la situation des établissements supérieurs en piteux état jusqu’ici.

Pour développer un pays, ou rattraper le développement, un pays devrait en principe compter sur sa jeunesse. Et celle-ci devrait être bien formée dans des meilleures conditions. Sauf que depuis belle lurette, les temples du savoir, que sont les universités, n’ont plus connu des réfections depuis leur création. Ressemblant à des lieux qui ont subi un bombardement. Pour mettre fin à ces conditions exécrables, qui n’honorent pas le pays, trois départements ministériels ont décidé d’unir leur force. « Cette rencontre a porté sur l’urgente nécessité de finaliser les travaux de réhabilitation des trois universités publiques, l’U.O.B, l’U.S.S et l’USTM. Puis de les doter des équipements adéquats à leur bon fonctionnement. Car, si la rentrée universitaire a bel et bien débuté à l’U.O.B et à l’U.S.S, l’état de délabrement avancé de l’USTM ne peut permettre une rentrée sereine dans la situation actuelle des lieux », peut-on lire dans le communiqué de presse parvenu à la rédaction de gabonclic.info.

Or, malgré la présence sur le terrain des sociétés adjudicataires de marchés publics pour la réhabilitation de l’USTM, l’état d’avancement des travaux prévus est bien loin de donner entière satisfaction, malgré les avances de démarrages octroyées. La nécessité d’accélér ce chantier a amené les plus hautes autorités du pays à saisir la société MIKA SERVICES, pour finaliser au plus vite certains travaux jugés prioritaires. La réhabilitation des autres bâtiments se poursuivra à condition de livrer au plus vite ceux devant permettre la rentrée académique effective dans les plus brefs délais.

Les membres du gouvernement ont donné des instructions fermes pour qu’aucun retard de livraison des chantiers ne soit constaté. Des équipes techniques des trois ministères sont à pied d’œuvre pour suivre l’évolution des travaux avec la société MIKA SERVICES appelée en renfort et les sociétés dont le taux de réalisation des travaux ont été jugés satisfaisants.

Brandy Mamboundou