Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de Gabonclic.info datée du 24 juillet 2023, le Réseau des Organisations Libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), que dirige Georges Mpaga, a vivement critiqué les « actes ignobles » de jeunes, probablement instrumentalisés, ce week-end dernier au cours d’un meeting d’Alexandre Barro Chambrier à Franceville, chef-lieu de la province du Haut Ogooué.

C’est un sujet qui continue de faire couler encre et salives depuis dimanche dernier. En effet, plusieurs jeunes, certainement aux ordres d’une main pour l’heure non identifiée, ont fait irruption dans le domicile privé de Marcel Libama à Franceville, au quartier Centre. « Le ROLBG condamne cet acte ignoble, parfaite illustration de la nature criminogène du régime d’Ali Bongo, qui, pour régner, instrumentalise des jeunes à l’instar de ceux de Franceville, aux fins de commettre des actes répréhensibles, notamment à l’occasion des meetings politiques de l’opposition », a déclaré Georges Mpaga, leader de la société civile.

Vu la détermination des jeunes munis de gourdins, cailloux, chaises et bois au lieu du meeting, le membre de la société civile estime que le pays serait passé à côté d’une catastrophe qui aurait pû « provoquer un déferlement de violence incontrôlable dans tout le pays, comme des affrontements intercommunautaires graves », a-t-il déploré.

Avant de fustiger l’inaction des agents des forces de l’ordre. « Pendant que les délinquants envoyés par le Parti démocratique gabonais et les partisans du président sortant, Ali Bongo, attaquaient avec une violence inouïe le meeting du candidat Alexandre Barro Chambrier, les forces de défense et de sécurité, nombreuses dans la province du Haut-Ogooué, ne sont pas intervenues pour arrêter cette agression ».

S’il craint à une situation critique au soir de la proclamation des résultats et même avant, il invite le peuple à ne pas succomber aux « intimidations ». Il entend enfin, par ses canaux, saisir la communauté internationale quant au climat qui prévaut d’ores et déjà dans le pays.

Vichanie Mamboundou