Gabon : Le SEENA déplore la négligence du Gouvernement vis-à-vis de ses revendications

Par Brandy MAMBOUNDOU / 14 sep 2022 / 0 commentaire(s)
Le secteur éducatif se sent délaissé.

Dans une déclaration en date du 12 septembre, Le Syndicat des enseignants de l’Éducation nationale (SEENA) a fait une déclaration, pour dénoncer le mauvais traitement qu’inflige le gouvernement au secteur de l’Éducation nationale. Et principalement les revendications sur de meilleures conditions de travail qui ne sont toujours pas pris en compte.

Selon le bureau du SEENA, le secteur de l’Éducation nationale serait l’enfant pauvre de la Fonction publique. Le syndicat estime que le gouvernement devrait régler les problèmes des conditions de travail des enseignants, dont plusieurs d’entre eux sont abandonnés à eux-mêmes et exposés aux maladies, d’autres trouvent la mort pour faute de moyens à supporter les charges d’un bon traitement.

« Le SEENA, membre de la CONASYSED, relève avec gravité l’aggravation de la détérioration des conditions de vie et de travail. Combien de morts prématurées en faut-il encore dans nos rangs faute de moyens à supporter les charges de la faim et de la maladie ? Les promotions ENI-ENS ainsi que la commission de recrutement direct sont en attente soit d’affectations, soit en attente de postes budgétaires, pendant que jubilent d’autres secteurs gérés, eux aussi, par la même Fonction publique. Où est l’égalité des chances ? Plutôt que de s’attaquer aux maux, c'est-à-dire à la cause, le gouvernement semble plutôt se contenter des mots, du ton et des genres ». Indique la déclaration. Comment donc avancer, si on tourne le dos à la vérité ? C’est ici, à la suite de Paul Valéry, que « les choses s’obscurcissent ». Le résultat de cette approche est qu’on finit par ne s’entourer que de vautours et de flatteurs dont la vie ou la survie ne tient qu’aux dépens de celui ou de celle qui écoute. II va ainsi des attelages « à qui gagne perd » et « à qui perd gagne » au soutien intéressé et égoïste de la proposition au demeurant insipide à l’Éducation nationale de l’âge de départ à la retraite à 62 ans ou à 65 ans. Sur ce sujet d’ailleurs, le SEENA s’y oppose fermement et pour l’instant son veto en apportant son soutien total à Dynamique Unitaire ou au GRALSENS dont la pertinence de l’argumentation à ce propos ne souffre d’aucune ambigüité. « Est-il besoin de rappeler que la ruse et l’imposture peuvent exposer parfois la décision au ridicule et au dénigrement ? À qui la faute donc si la confiance de la décision cède, avec fébrilité et légèreté, au son opportuniste qui vend l’illusion de la maîtrise de tout et de tous ? Voilà où nous en sommes. Comprenne qui pourra ! » Peut-on lire dans la dite déclaration.

Brandy Mamboundou

Article du 14 septembre 2022 - 11:59am
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