Le jeudi 29 juin dernier, les agents du ministère des Eaux et Forêts, du moins ceux ayant adhéré au Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (Synapf), ont organisé une assemblée générale extraordinaire afin d’apprécier le climat social qui prévaut au sein de leur département depuis trois longues années sans que cela n’inquiète les plus hautes autorités.

C’est le message sublimable émis par les partenaires sociaux de ce département ministériel. Réunis en assemblée générale, les agents de l’État gabonais qui ont eu la malchance d’avoir Lee White, « l’intouchable » ministre et « ami » de l’autre, ont fait le bilan de leurs activités de presque trois ans, sans obtenir gain de cause. D’après les leaders syndicaux, la situation serait insoutenable. Parmi les maux qui minent ledit département, il y a « la non-exécution du Protocole d’accord signé depuis le 1 er septembre 2020 entre l’Administration et les Partenaires sociaux, la violation persistante des droits des travailleurs, l’institutionnalisation de la corruption dans la filière-bois par le ministre Lee White, à travers l’attribution illégale des permis forestiers », peut-on lire sur le communiqué de presse parvenu à la rédaction de Gabonclic.info.

Pour mieux se faire entendre, les syndicalistes entendent organiser un évènement d’envergure, le lundi 03 juillet prochain. Y sont conviés : Les syndicats amis, les Parlementaires, les acteurs de la société civile impliqués dans la défense des droits humains, les ONGs de protection de l’Environnement, Les représentants des communautés rurales impactées par l’exploitation forestière. Car, disent-ils, le dossier des Eaux et Forêts relève désormais d’un enjeux national. Un remix de la crise née de l’affaire Ousmane Cissé, de la Société d’Eau et de l’Energie (SEEG) ? Rien n’est moins sûr.

Vichanie Mamboundou