Le mercredi 18 et jeudi 19 octobre, en marge de l’opération de régularisation des situations des exploitants miniers artisanaux gabonais à travers le pays, les équipes du ministère des Mines ont profité de l’occasion pour sensibiliser certains parmi ces derniers, plus précisément ceux de la rive gauche de Ndjolé (Moyen-Ogooué).

Légaliser l’exploitation des richesses gabonaises par des autochtones est certes louable, en ce sens que cela crée de l’emploi et réduit le chômage des jeunes à l’intérieur du pays. À long terme, cela pourrait aussi réduire l’exode rural. Le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah, peut se réjouir de cette décision. Sauf qu’en légalisant ces activités, l’environnement pourrait être impacté négativement. Conscientes de ces réalités, des équipes ont été déployées sur le terrain pour la sensibilisation.

Les orpailleurs artisanaux, les exploitants de diamant, de sable et de gravier ont tous pris part à cette séance de sensibilisation. Pour rappel, des pratiques non encadrées conduisaient souvent, dans ces exploitations minières artisanales, à la détérioration des écosystèmes par la déforestation sauvage, ou encore l’utilisation de produits non appropriés.

Elzo Mvoula