Devant Nicole Nouhando, le gouverneur de cette province, ils ont exigé solennellement l’arrimage de la pension retraite au niveau du nouveau système de rémunération dans la Fonction publique (…) et surtout la libération de Jean Rémy Yama.

Comme il fallait s’y attendre, l’Union provinciale la dynamique unitaire dans la Nyanga s’est fait entendre en début de semaine. C’est du moins ce qui ressort du communiqué de cette centrale syndicale à Libreville dont Gabonclic.info a reçu copie.

Mais qu'est-ce qui se passe exactement au niveau de l’arrimage des pensions retraites et d’autres attentes pour améliorer les conditions de vie des anciens travailleurs gabonais ? Voilà une question qui, pour le moment laisse plus d’un sans voix. Mais une chose est sûre, c’est que la colère monte dans le camp de ces femmes et hommes qui ne réclament que ce qui leur est dû. En effet, dans cet élan, l’Union provinciale dynamique unitaire de la Nyanga était devant le gouvernorat, le lundi 21 mars, en matinée. « Le président de l’Union provinciale, Yembi Kassa, a conduit une assemblée générale et à son terme, il a fait une déclaration. Devant Madame le gouverneur, assistée du secrétaire général provincial, il s’est agi d’exiger solennellement l’arrimage de la pension retraite au niveau du nouveau système de rémunération dans la Fonction publique, les régularisations des situations administratives et financières dans le secteur éducatif, et surtout la libération de Jean Rémy Yama », peut-on lire sur le document.

Il faut dire qu’en ce qui concerne l’arrestation puis l’incarcération du leader de cette formation syndicale, les réactions et interrogations ne cessent de se faire entendre. « Sur ce point, le président de l’Union provinciale dynamique unitaire de la Nyanga a rappelé les violations flagrantes de la loi, dans le seul but d’empêcher Jean-Rémy Yama d’exercer ses activités syndicales, qui dérangent le pouvoir en place à la veille des élections présidentielles de 2023 », conclu le communiqué de presse.

Si tel est le cas, Jean Rémy Yama pourrait passer plus de temps à « Sans famille ». Tout dépendra du dynamisme des travailleurs et leurs différentes mobilisations.

Brandy Mamboundou