Gabon : L’indignation de Geoffrey Foumboula après le traitement des syndicalistes de la SEEG

Par Elzo MVOULA / 16 déc 2023 / 0 commentaire(s)
Geoffrey Foumboula fustige le comportement qui a été réservé aux syndicalistes de la SEEG

Dans sa dernière publication sur les réseaux sociaux, notamment depuis son compte Facebook, le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale est monté au créneau. Cette fois-ci, il fustige le traitement qui a été réservé aux syndicalistes de la Société d’énergie et d’eau du Gabon après leur séjour au B2.

A-t-on le droit de porter atteinte à la dignité d’un être humain quelque soit sa faute ou un quelconque tort ? À cette interrogation, le vice-président de l’Assemblée nationale, Geoffroy Foumboula Libeka répond clairement par la négative. En effet, pour le membre de la société civile, (Copil Citoyen), l’idée de raser des syndicalistes vient ternir l’image des militaires qui ont pris le pouvoir pour soi-disant, « rendre aux Gabonais leur dignité ». Une action qu’il qualifie de honteuse. « Rien, ne donne droit de toucher à la dignité des concitoyens, surtout quand on vient de faire voter une loi réorganisant le Commission des droits de l'Homme, pendant que le Premier ministre est à promouvoir les droits de l'Homme et on célèbre les 100 jours du renversement du système BONGO-PDG », a-t-ilsouligné.

Pour Geoffroy Foumboula Libeka, les militaires au pouvoir devraient, en principe, respecter les textes écrits par eux-mêmes « L’usage des textes doit être le seul moyen d'expression pour tous lorsqu'on se sent lésé. Aucune dispositon ne permet, au B2 ou à un quelconque corps, d'humilier de la sorte des compatriotes, c’est une honte pour notre Transition, notre démocratie et cela laisse transparaître que les démons des abus d'autorité sont en train de ressurgir », a-t-il déclaré avant d’inviter ces derniers à se retourner vers la Cour constitutionnelle pour faire constater cette situation.

Pour rappel, depuis le début de la transition, Geoffroy Foumboula Libeka et Lionel Engonga (Président de Sos Prisonniers) sont, entre autres, les seuls acteurs de la société civile à prendre encore la parole publiquement pour soit féliciter le CTRI ou l’interpeller lorsqu’ils estiment qu’il y a urgence. Ce, contrairement à d’autres acteurs politiques, soi-disant de l’opposition et un bon nombre nombre d’acteurs de la société civile, qui ont curieusement perdu la langue. Ne dit-on pas que « on ne parle pas la bouche pleine » ?

Elzo MVOULA

Article du 16 décembre 2023 - 10:01am
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