Le week-end écoulé, les populations de Plaine Ayeme-Maritime, à 30 km de Libreville, où il était prévu la construction du nouvel aéroport de Libreville, sont montés au créneau pour réclamer leurs indemnisations et interpeller les plus hautes autorités à ce sujet. Souhaitant faire la lumière sur cette histoire, le ministre des Transports, pragmatique, contrairement à ses prédécesseurs, a effectué une descente sur le terrain.

Le week-end dernier, les habitants de la Plaine Ayeme-Maritime ont poussé un cri de détresse au sujet de leur situation qui n’a pas bougé d’un diota. On parle de plus de deux cent neuf (209) familles. « Moi, je faisais mes plantations. Ils sont venus dire que vous ne pouvez plus faire des plantations, l’Etat va faire l’aéroport sur ces lieux. Nos plantations ont été détruites », a souligné une riveraine au micro de nos confrères de de Gabon Première. Pire, d’après un autre habitant, GSEZ aurait confié le dossier à une autre entreprise indienne axée sur de l’énergie solaire. Et cette dame d’affirmer : « On dit que GSEZ a payé toutes les populations d’Ayeme. Ce qui fait que Solen ne s’occupe pas des projets de GSEZ. D’où aujourd’hui, nous, on ne sait pas où nous en sommes ».

Pour sa part, le tout nouveau responsable du département des Transports a promis de faire la lumière sur cette affaire dans peu de temps. Chaque partie devrait être entendue et les responsabilités, s’il y en a, seront dégagées. « On va mener des enquêtes. On va savoir où est parti votre argent. Est-ce que l'argent est sorti ? Où il a été pris et par qui ? On va le savoir. Si c’est GSEZ qui ne veut pas payer, on le saura. Ça ne prendra pas du temps. Je ne pense pas que la semaine prochaine va finir. Avec les nouvelles autorités qui sont là, donnez-nous l’occasion de traiter convenablement ces dossiers-là », a indiqué le ministre des Transports, Loïc Moudouma Ndinga, très confiant.

Elzo Mvoula