Le mercredi 17 janvier 2024, le gouvernement de Transition a connu son tour premier remaniement. Si certains proches d’Ali Bongo ont pris la porte de sortie, d’autres tiennent toujours malgré les attaques et les griefs faits à leur endroit. C’est le cas pour l’actuelle ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntountoume Leclercq, qui est restée dans ses fonctions.

Comme diraient les jeunes, « Dans quel seau se lave Camélia Ntountoume Leclercq ? » La question mérite son pesant d’or. En effet, depuis la chute de son « champion », Ali Bongo, au soir de la proclamation des résultats « tronqués » des dernières élections, plusieurs compatriotes ont observé un total changement. Pour bon nombre de Gabonais, il n’était plus question de travailler avec un ancien membre du gouvernement de l’ancien Premier ministre Bilie Bi Nze. Alors que dès la prise du pouvoir, Raymond Ndong Sima a décidé de maintenir dans son équipe gouvernementale Camélia Ntountoume Leclercq. Elle a été encore été confirmée lors du remaniement intervenu le mercredi 17 janvier. Une véritable douche froide pour ses détracteurs.

Pour rappel, outre le fait d’avoir travaillé aux côtés d’Ali Bongo, l’un des pires dirigeants africains de par sa mauvaise gouvernance et le mépris de ses compatriotes, l’originaire de Ntoum (village Meyang) est fortement attaquée pour avoir supposément été à la manœuvre du programme scolaire de la promotion de l’homosexualité, fortement récusé par les professionnels de l’Éducation nationale. À ce charivari, s’est greffé le réajustement de l’octroi des bourses aux élèves du secondaire. Une requête en annulation a d’ailleurs été déposée à cet effet à la Cour constitutionnelle, en début de cette semaine, par les acteurs politiques Francky Meba Ondo et Jean Valentin Leyama.

Pour le moment, Camélia Ntountoume Leclercq tient énergiquement la barre de l’Éducation nationale. Le Président de Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema et le chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, ayant réitéré leur confiance en elle.

Elzo Mvoula