Gabon : Mike Jocktane n’a pas pu déposer sa candidature au CGE

Par Brandy MAMBOUNDOU / 11 juil 2023 / 0 commentaire(s)
Mike Jocktane, leader du parti politique Gabon Nouveau (GN).

Lundi 10 juillet 2023, le candidat déclaré à l’élection présidentielle s’est rendu au Centre gabonais des élections (CGE) pour le dépôt de sa candidature. Mais, à l’absence du président de cette institution, sa candidature n’a pas pu être déposée. C’est du moins ce que souligne un communiqué de presse émanant de la formation de l’homme politique et d’église.

Les choses semblent plus complexes que l’on ne pense au niveau de l’institution habilitée à organiser les différentes élections au Gabon. En effet, depuis bientôt une semaine, les acteurs politiques qui ont décidé de se présenter aux futures échéances électorales disent rencontrer plusieurs manquements. De l'absence des documents, aux absences répétées du président du CGE à son poste, sont des éléments qui créent un désordre et suscitent l’inquiétude des postulants à quelques heures de la date limite de dépôt des différentes candidatures. 

« Il faudrait souligner que l’absence de documents administratifs qui se trouvaient enfermés dans le bureau du président du CGE est la raison pour laquelle Mike Jocktane n’a pas pu déposer sa candidature. Les agents de cette institution ne pouvant garantir à quel moment le président devait être de retour, Mike Jocktane a été invité a repasser le demain mardi 11 juillet 2023, dernier délai des dépôts » peut-on lire sur le communiqué. Mais aux dernières nouvelles, le délai limite pour le dépôt des candidatures à été reporté de trois jours supplémentaires. Les éventuels candidats ont donc jusqu’à vendredi 14 juillet pour les derniers réglages.

Aussi, l’évêque a déploré le non-respect des délais de procédures au niveau du CGE.  L’obtention des fiches de déclaration de candidature dans les villes de l’intérieur, ne sera possible que par la voie copinage ou autres affinités. Il a également rappelé le manque de volonté du CGE à faire les choses dans la transparence. Si l’on est censé assister à des élections apaisées, les frustrations et autres formes de comportement décriés ici et là démontrent le contraire.

Vichanie Mamboundou

Article du 11 juillet 2023 - 4:00pm
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