Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de Gabonclicinfo, le 17 novembre 2023, l’Organisation des syndicats des secteurs du transports et des commerçants (OSSTC) tire à nouveau la sonnette d’alarme au sujet de la direction que prendrait l’argent prélevé aux commerçants pour des taxes sur l’hygiène dans les marchés.

À en croire l’organisation, la sortie de l’auberge n’est pas pour demain. En effet, « l'inspection générale municipale de Libreville est un gouffre à sous. L’argent récolté pour le certificat de contrôle d’hygiène, sans délivrance de la quittance du Trésor public, continue d’enrichir des individus », a dénoncé l’organisation syndicale. Avant d’ajouter : « Tout opérateur économique installé dans la commune de Libreville, quelle que soit l’activité, paye et renouvelle ce certificat de contrôle d’hygiène et d’autres taxes illicites chaque trois mois, estimés à plus d’une centaine de milliards de francs CFA ».

S’ils étaient joyeux à la chute de la « belle-mère de Ian Ngoulou », alors directrice générale des finances municipales, arrêtée après l’avènement du CTRI, le sentiment semble aujourd’hui différent. L’OSSTC estime que la situation de rançonnage se serait amplifiée. Elle appelle les nouveaux responsables de l’hôtel de ville à revoir cette condition. Car, après tout, lorsque le commerçant paie plusieurs taxes, c’est le client qui rembourse.

O.Roger