Dans un entretien accordé à la rédaction de Gabonclic.info, en date du 12 janvier 2023, Ghislain Malanda, président du mouvement « Sauvons la République » est longuement revenu sur la nomination d’Alain Claude Bilie Bi Nze au poste de Premier ministre, par le Président de la République Ali Bongo, il y a quelques jours, en remplacement de Rose Christine Ossouka Raponda nommée au poste de Vice-Présidente du Gabon.

Sans aller avec le dos de la cuillère, Ghislain Malanda a tenu à donner son avis à la suite de la nomination du natif de Makokou, dans l’Ogooué-Ivindo, au poste de Premier ministre. En effet, pour le membre de la société civile, Alain Claude Bilie By Nze constituerait le dernier « Joker » d’Ali Bongo avant les élections couplées de 2023. « Je dirais que Monsieur Bilie By Nze c’est un peu le dernier joker qui restait à Ali Bongo avant la fin du système Bongo-PDG. Bilie by Nze est récompensé pour toutes ses turpitudes. Pour avoir eu le courage de se mettre à dos tout le peuple Gabonais. Si vous avez un courageux comme Bilie By Nze, il ne peut être que récompensé. Maintenant, ce que nous avons à craindre par rapport à cela, ce qu’il ne joue pas un sale tour à Ali Bongo Ondimba », a-t-il indiqué.

Toujours d’après Ghislain Malanda, en rapport au fonctionnement du gouvernement, il estime qu’Alain Claude Bilie By Nze ne pourrait pas trouver satisfaction auprès des populations, déjà par son ombre qui laisserait à désirer. Quand on sait bien que les attentes sont multiples. Il déplore également le retour des anciens ministres pour ne pas citer le cas de Blaise Louembet et encore plus celui de René Ndemezo’o Obiang, ancien proche de Jean Ping lors de la présidentielle d’aout 2016. En gros, il souligne que « Ce n’est que la continuité des échecs que nous avons vu. C’est un gouvernement plus politique pour recomposer des personnes qui vont tenter inexorablement de chercher à maintenir Ali Bongo au pouvoir. Et que ces personnes ne sont pas là pour servir les Gabonais », a-t-il fustigé.

Enfin, pour conclure, Ghislain Malanda estime que la nomination de ce dernier serait un « non-évènement », dans la mesure où il trainerait des casseroles à plusieurs niveaux. « Il faudrait que les Gabonais passent à autre chose », a-t-il lancé.

Elzo Mvoula