Gabon : Première brouille entre Geoffrey Foumboula et Jean-François Ndongou ?
Dans sa dernière tribune libre, en date du 23 septembre 2023, Geoffroy Foumboula Libeka, Makosso, 4ᵉ vice-président de l’Assemblée nationale de la Transition, a tiré à boulets rouges sur les PDGistes rappelés à conduire le pays « vers la félicité ». À l'entendre, les anciens « camarades » d’Ali Bongo ne voudront jamais changer les vielles habitudes qui les collent à la peau.
C’est ce que l’on peut déduire en jetant un regard analytique sur la dernière sortie de Geoffrey Foumboula Libeka, membre de la société civil et actuel 4ᵉ vice-président au Palais Léon Mba. Mais que se passe-t-il exactement ? À cette question, le membre du Copil citoyen, reconnu pour son franc-parler, n’est pas allé avec le dos de la cuillère. En effet, il a pointé du doigt les PDGistes qui ont été incapables de dire à Ali Bongo, Sylvia et Nourredin Bongo Valentin qu’ils en faisaient trop, mais n’ayant à la tête que de vouloir plus de sièges à l’Assemblée nationale. « Je tiens à préciser, que j’ai été nommé au Parlement pour le compte de la composante civile. Et à ce titre, je ne tiens en aucun cas jouer le rôle par exemple des opposants au CGE qui, pour la préservation de leurs privilèges, ont été tous solidaires de Stéphane Bonda dans la prise des décisions ayant conduit à ce coup de salut militaire. Le Président de la Transition m’a fait confiance assurément pour la probité morale et l’engagement sincère affiché pour mon pays. Une confiance que je ne saurai trahir par principe éthique et patriotique », a-t-il fait savoir.
Avant de dénoncer le fait que ceux qui ont conduit le Gabon dans le chaos, depuis belle lurette, sont entre autres les faux opposants, mais surtout les PDGistes et leur supposée Majorité républicaine, protégeant des intérêts égoïstes. Prêt à accepter de demeurer à la solde d’une bande de « gamins » et à une légion étrangère incompétente et surtout d’une arrogance sans précédent, tout en œuvrant à la destruction du pays de feu Léon Mba, premier Président de la République. Pour lui, Jean-François Ndongou et ses amis devraient savoir que le peuple n’a jamais oublié l’élection présidentielle d’août 2009, encore moins celle de 2016. C’est pourquoi, il rappelle que les vrais acteurs de cette tradition sont en réalité « les Militaires, la Société civile et la vraie opposition qui sont les seuls à avoir pris les risques pour être là où nous sommes aujourd’hui ».
Elzo Mvoula
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