Incendie de la villa de Jean-Pierre Lemboumba Lepandou à Okondja : la piste criminelle privilégiée

Par Brandy MAMBOUNDOU / 28 aoû 2021 / 0 commentaire(s)
JPLL, le 24 août 2021, à Paris.

Alors que jusque-là toutes les options étaient envisagées, par rapport à l’origine de ce désastre, notamment criminelle ou accidentelle, désormais la forte probabilité d’un acte prémédité est explorée. Voici pourquoi.

Lorsque le lundi 23 août 2021, le monde entier assiste, complètement estomaqué à travers les réseaux, au triste spectacle de l’incendie de la villa de Jean-Pierre Lemboumba Lepandou à Okondja, plusieurs causes sont envisagées pour expliquer le départ des flammes. Très rapidement, chez nos confrères de « La Loupe » (mercredi 25/08/2021), la victime ignore si cet acte est « criminel ou accidentel ».

Toutefois, si cette tragédie est intervenue dans le sillon du séjour très mouvementé à Okondja et ses environs de Barro Chambrier, le président du RPM et sa suite, bon nombre de compatriotes murmuraient l’option – dans cette mouvance de violence - d’un acte mûrement réfléchi par « des professionnels aguerris » à ce genre d’opérations. Mieux, et c’est à ce niveau que l’eau, autrefois boueuse, commence à s’éclaircir pour percevoir le fond de l’affaire : ni plus ni moins, la fourniture d’électricité était suspendue dans les deux maisons au sein de cette concession.

Par rapport à ce point précis, sur l’ensemble du territoire, au mois de juillet dernier, la Seeg invitait ses clients débiteurs à régulariser leurs arriérés de factures. Sinon, menaçait-elle, elle pourrait « conduire à la suspension des fournitures des clients débiteurs, conformément aux règlements et procédures en vigueur ». A Okondja, plusieurs personnalités de premier plan furent touchées par cette opération. Notamment Jean-Pierre Lemboumba Lepandou et, selon une rumeur, Mathias Otounga dont l’électricité coupée, aurait été rétablie que grâce…à son ancrage au PDG. Quant à JPLL, depuis le mois de juillet dernier, la villa réduite en cendres n’était plus alimentée en électricité, faute de paiement. Pourquoi ? Et si les comptes de l’ancien ministre des Finances d’Omar Bongo étaient bloqués pour l’empêcher d’honorer à ses engagements domestiques ? Ceci expliquant cela ! Mais bon, passons !

Pour sûr, la thèse du court-circuit est donc écartée. Autrement dit, comme le souligne une source familiale, « sans courant électrique, pas de court-circuit ». Au reste, si les enquêteurs venaient à retenir, malgré cette évidence, cette piste, alors il ne resterait à « Jean-Pierre Lemboumba Lepandou que d’attaquer, conseille une avocate inscrite au Barreau du Gabon, la Seeg en justice en arguant de l’incompréhension qui résulterait du fait qu’une résidence se soit brûlée alors même qu’elle n’est pas alimentée en électricité. C’est une absurdité ».

En attendant, croyant, Jean-Pierre Lemboumba Lepandou s'en remet « comme par le passé, à la volonté de Dieu. L'incendie de cette villa n’est qu'un événement parmi les multiples violences que j'ai eues à subir ces trente dernières années ».

Nicolas NDONG ESSONO

Article du 28 août 2021 - 12:09pm
Article vu "en cours dév"

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