Au cours de la semaine dernière, plusieurs Burkinabés, provenant de près de vingt villages, sont arrivés sur le territoire malien, fuyant les menaces terroristes qui envahissent les pays du Sahel depuis plusieurs années.

Suite à la situation alarmante de ces réfugiés Burkinabé, qui sont entrés par vagues du 13 au 17 décembre 2023 dans le cercle de Mondoro, notamment à Douna, Niangassadjou, Djoulouna et Orthongo, le Mouvement universel du Mali (MUMA), a informé l'opinion nationale sur les situations humanitaires et sanitaires qui prévalent dans le cercle de Mondoro.

Dans son communiqué en date du lundi 18 décembre 2023, le Mouvement universel du Mali, avec des images à l’appui, a affirmé que ces Burkinabés sont arrivés sur le territoire Malien fuyant l'insécurité grandissante dans leurs localités respectives. Selon le mouvement, ces réfugiés sont pour la plupart des femmes, des enfants et des personnes âgées. « Dans ces conditions, les villages d'accueil n'ont ni les moyens pour subvenir aux besoins en eau potable, ni à l'alimentation nécessaire, encore moins aux soins sanitaires, surtout en cette période de froid », a-t-il signalé.

Par conséquent, le Mouvement universel du Mali a alerté les plus hautes autorités du Mali et ses partenaires, les organisations humanitaires sur la nécessité d'une intervention rapide d'assistance à ces milliers de réfugiés Burkinabés. Par ailleurs, selon d’autres sources concordantes, en plus de ces populations, de nombreux groupes armés terroristes se sont réfugiés au Mali dans le cercle de Mondoro sous l’effet des frappes de l’armée Burkinabé.

À rappeler que les trois pays : le Niger, le Mali et le Burkina Faso ayant tout un destin commun, frappés de plein fouet par le terrorisme, ont créé une alliance nommée Alliance des États du Sahel (AES). L’objectif illimité de l’alliance est de fédérer leurs forces pour lutter efficacement contre cette violence subversive.

Hamadoun Alphagalo (de notre correspondant permanent au Mali)