Mali/CICB : La tête du Directeur général mise à prix ?

Par Brandy MAMBOUNDOU / 09 jan 2024 / 0 commentaire(s)

 

La tension est montée entre les travailleurs du Centre International de Conférence de Bamako et leur responsable, le mercredi 3 janvier 2024, dans les locaux dudit centre. Les syndicats étaient en sit-in de protestation contre le non-versement de onze mois de leurs cotisations de INPS et AMO.

S’adressant au directeur général, le secrétaire général des syndicats, Abdoulaye Bouaré, a déclaré que les travailleurs du CICB protestent contre le non-versement des cotisations INPS et AMO de février à décembre 2023. Le non-paiement des arriérés de salaires de certains travailleurs, le non-paiement des rappels différentiels des grilles salariales du décret N° 2022-0074/PT RM du 17/02/2022, le non-paiement des rappels différentiels des avancements d'échelons de 2022, la non-implication du comité de gestion dans la gestion du CICB, le tripatouillage des activités du CICB et le non-paiement des droits des travailleurs admis à la retraite.

Il a par ailleurs précisé que le sit-in pourrait se poursuivre les jours suivants s'il y a lieu. Par conséquent, les agents du Centre international de conférence de Bamako menacent de déposer un préavis de grève en cas de non-satisfaction de leurs doléances.

Entre-temps, une armada des forces de l’ordre est brusquement intervenue pour faire déguerpir les manifestants. Dans la foulée, cinq manifestants mécontents avaient été interpellés par les forces de l’ordre avant d’être relaxés. Quatre d’entre eux et le secrétaire général des syndicats du CICB, Abdoulaye Bouaré, ont été amenés. « Il a été, lui aussi, libéré après le passage du secrétaire général du ministère de la Culture et de son ministre, Andogoly Guindo, pour apaiser la tension », apprend-on.

L’opinion se trouve dans une confusion totale suite à cette situation entre Sékou Dissa, directeur général du Centre international de conférence de Bamako et ses agents. Alors que celui-ci était vu par tous comme un dirigeant exemplaire, par son engagement à maintenir la propreté sur ce lieu public, que s’est-il réellement passé pour qu’il soit ainsi désavoué par ses collaborateurs ? Une chose est sûre, c’est qu’il doit avoir des dessous qui ne sont pas encore révélés.

Hamadoun Alphagalo (de notre correspondant permanent au Mali)

Article du 9 janvier 2024 - 12:20pm
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