Sénégal : Lancement des travaux des 50 èmes assises de l’UPF

Par Elzo MVOULA / 10 jan 2024 / 0 commentaire(s)
Une vue des membres de l'UPF

Ce mardi 09 janvier 2024, a débuté les travaux des 50èmes assises de l’Union de la presse francophone (UPF) à Dakar (Sénégal) au Centre  international de conférence Abdou Diouf (CICAD). Un évènement riche en couleurs, rehaussé par la présence du chef de l’État sénégalais, Macky Sall qui a donné le coup d’envoi des travaux en compagnie de Jorge Carlos de  Almeida Fonseca, ancien Président du Cap Vert. 

C’est sous le triptyque « Médias : paix et sécurité », qu'ont débuté les assises qui vont se tenir, durant trois jours, au pays de la Teranga, terre d'hospitalité, de partage et de solidarité. En effet, dans un monde frappé par des guerres, des tensions politiques post-électorales sanglantes, les enjeux sont d’une grande importance. Aujourd’hui, il faut le reconnaître, les démocraties sont fortement attaquées, même celles qui étaient considérées comme des modèles, à l’exemple des Etats-Unis, avec le procès de Donald Trump qui pourrait entacher la prochaine campagne électorale. Dans cette position, le journaliste joue un rôle prépondérant, en ce sens qu’il peut attiser ou calmer les tensions. 

Pour  El Hadji Abdoulaye Thiam, Président de la section UPF-Sénégal « Notre sous-région, et bien d’autres régions du monde, sont appelées à faire face à cette pieuvre porteuse de chaos. Les médias ont un rôle fondamental à jouer dans le traitement et la diffusion d’idées dont le destin est de transformer positivement le quotidien des peuples plutôt que de jeter les ombres noires du chaos sur des modèles politiques, sociales et économiques appelées à promouvoir le progrès dans la stabilité », a-t-il souligné. Tout en souhaitant la bienvenue aux multiples délégations venues des quatre coins du monde pour prendre part aux présents travaux de l’Union de la presse francophone. 

  

Une pensée partagée par le Président Macky Sall, qui  a d’ailleurs émis le souhait de voir une presse plus axée sur le respect de la vérité des faits et de la vie privée, l’obligation de rectification immédiate en cas de publication d’information inexacte, l’interdiction de calomnier, de diffamer et d’inciter à la haine. Ces acquis devraient rester des exigences intangibles qui accompagnent et valorisent le métier de journaliste. Ce qui n’est plus le cas. Les journalistes semblent désormais orientés sur le scoop. Une situation qui s’est d’ailleurs empirée avec l’avènement des blogueurs, des influenceurs, créant une confusion totale dans le monde de l’information.  

Après la phase d’ouverture, une table ronde s'est tenue sur le thème : « Quelle place et quel rôle pour les médias en temps de guerre ? » suivie des ateliers portant sur « Désinformation, manipulation : comment résister face aux tentatives de contrôle des médias ». Le second atelier a pour thème : « Paix et sécurité à l’heure des réseaux sociaux », suivi de : « Comment concilier liberté de la presse et responsabilité ? », « Médias et terrorisme, comment informer » et pour finir : « Existe-t-il des médias pour la paix ? ». 

 

Les assises de la presse francophone réunissent journalistes, éditeurs, dirigeants de médias et experts venant de tous les pays francophones. Pour les présentes assises, la section UPF-Gabon, conduite par son Président Désiré Ename, a fortement donné du sien dans ce rendez-vous du donner et du recevoir. La délégation gabonaise compte près de vingt membres issus de différents médias (Gabon Première, La Loupe, Le Mbandja, Échos du Nord, Le Temps, Gabon Média Time, Le Soleil, 7 jours infos, Convergence, Ogooué-Maritimes infos, Gabonreview et La Nation).

Elzo Mvoula

 

Article du 10 janvier 2024 - 9:19am
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