Au contact des populations depuis quelques jours, Ali Bongo, le Président sortant, candidat à sa propre succession, dit aujourd’hui être déterminé à remettre le pays sur les rails pour le bonheur de ses compatriotes. Écoles, logements, routes et conditions ne seraient plus négligés.

Il n’y a aucun doute. Ali Bongo n’a pas été à la hauteur des attentes de son peuple. Lui-même, conscient de cette réalité, souhaite désormais se donner à fond pour booster l’économie du pays en activant l’accélération du développement du pays, si le peuple le vote le 26 août prochain au soir de l’élection présidentielle. « Je m'engage à apporter des changements concrets dans la vie quotidienne de chaque Gabonaise et de chaque Gabonais. Voici mes propositions pour atteindre cet objectif : embellir 100 km de voiries urbaines en les pavant, continuer à développer la Baie des Rois pour en faire un lieu attrayant, établir un plafond sur les prix des loyers pour les ménages à revenus modérés, finaliser la construction du nouveau terminal de l'aéroport de Libreville, mettre en place une police de proximité pour assurer la sécurité de tous », a fait savoir le « distingué camarade ».

À tout ce chapelet de promesses s’ajoute l'éclairage public qui réduirait l’insécurité grandissante au Gabon. Il promet « installer 4 000 lampadaires solaires, en particulier dans les quartiers sensibles et bien d'autres initiatives, dans le but de construire un avenir marqué par l'égalité et la dignité pour tous », a-t-il claironné. Aujourd’hui, le président de la République voudrait certainement se rattraper et relancer le développement du pays. Mais, la vraie question est : est-ce que le peuple est disposé à lui accorder un quinquennat de plus ? Rendez-vous dans les urnes.

Elzo Mvoula