Dans une lettre adressée à Ali Bongo, président de la République, le syndicat national des enseignants-chercheurs section UOB (Snec-UOB) dresse un tableau sombre cette université.

Tout est-il mis en place pour la fermeture de l’université qui porte le nom du deuxième président du Gabon ? Les multiples ministres de l’Enseignement supérieur font-ils semblant de ne pas voir la réalité ou ont-ils un agenda caché ? Voilà des questions qui hantent les esprits, non seulement des enseignements, mais également des apprenants. En effet, cet établissement supérieur est victime d’une négligence sans précédant. Des vols avec effraction, en passant par des conditions d’apprentissage lamentables, sans exclure les rentrées universitaires qui ne respectent aucune logique.

À cela s’ajoute le mépris de la tutelle et les nombreuses intimidations dont les enseignants et chercheurs disent être victimes au quotidien. Il n’y a aucun doute, l’école au Gabon, principalement l’enseignement supérieur, a sincèrement reculé. Le Snec-UOB dit avoir l’impression que les multiples comptes-rendus faits à Ali Bongo seraient remplis de mensonges. C’est pourquoi, il invite ce dernier à effectuer une descente à l’UOB pour voir de ses propres yeux les maux qui minent le quotidien des enseignements et apprenants. Et éviter d'écouter les « on a dit » car, quelques fois, les on-dit renversent la marmite.

Vichanie Mamboundou